Archives de janvier, 2012

Mieux comprendre les Flux RSS

PowerPoint Flux RSS

Johanna Courtois / Marie Croisille / Edouard Collart Dutilleul / Kenny Cureau / Anthony da Silva

Les flux RSS, encore peu connus du grand public, sont un outil pratique et simple d’utilisation pour diffuser du contenu et, à l’autre bout de la chaîne, se tenir au courant des mises à jour de ses sites favoris. Ils jouent ainsi un rôle important pour la diffusion d’informations et sont devenus incontournables pour tous les spécialistes de la veille.

I. QU’EST-CE QU’UN FLUX RSS ?

Très largement, les flux RSS

Définition

logo orange representant le logo des flux rss

Logo d'abonnement aux flux rss

Les flux RSS sont également appelés fichiers RSS, canaux RSS ou fils RSS.

RSS signifie « Rich Site Summary » (sommaire de site enrichi) ou encore « Really Simple Syndication » (syndication très simple). C’est en fait une syndication de contenus.

Plus simplement, ce sont des flux de contenus gratuits en provenance de sites internet auxquels on s’abonne. Ces flux RSS permettent de centraliser sur une seule page la totalité des informations et articles provenant de tous les sites qui nous intéressent.

Autrement dit, nous n’avons plus besoin de consulter un par un nos sites préférés pour être informés de leurs nouveautés : il suffit d’insérer leur fil d’informations RSS dans un logiciel compatible pour avoir toutes nos sources d’informations agrégées sur un seul écran.

Le contenu du fichier texte est produit de façon automatisée en fonction des mises à jour d’un site Web.

Ce fichier est mis à jour à chaque fois que de nouvelles informations ou articles sont ajoutés, ce qui permet de constamment contenir les dernières informations publiées.

Aujourd’hui, les sites d’informations, les blogs, la majorité des pages proposent la diffusion de leurs actualités sous forme de flux RSS.

Quelle forme prend les flux RSS

Les sites proposant un ou plusieurs fils d’actualités au format RSS arborent des petites icônes orange RSS, XML ou « à trois traits », qui caractérisent ces flux. Ces icônes sont reliées aux fils de ces sites web.

Les flux RSS ne sont pas en texte intégral : seul le début de l’information est disponible. Pour la consulter dans son entier, il suffit de cliquer sur le lien qui affichera alors la page web avec toutes les informations.

Il s’agit donc de petits fichiers texte, distribués dans le format XML qui incluent uniquement les titres des informations, de courtes descriptions, et des liens hypertextes renvoyant aux articles intégraux à consulter en ligne.

Avantages directs pour le site web et les internautes

– Ces flux permettent à un site web de diffuser largement ses actualités tout en récupérant un grand nombre de visiteurs grâce au lien hypertexte, qui lui même permet au lecteur de lire la suite de l’actualité en ligne.

– C’est donc un moyen simple de consulter les dernières informations de plusieurs sites web en même temps, sans avoir à les consulter un à un.

– Ils constituent un gain de temps en permettant de ne plus avoir à aller chercher les informations, car ce sont les informations qui viennent à nous.

De plus, on peut toujours retourner sur le site, le blog, etc. si on a besoin de poster un commentaire ou de consulter des archives.

Les intérêts seront davantage développés dans la partie III.

Les agrégateurs de flux RSS

Il existe plusieurs moyens d’accéder à ces flux sur un ordinateur. La plupart des navigateurs et des clients e-mails peuvent aujourd’hui lire des flux RSS. A côté de cela, des logiciels dédiés, que l’on appelle agrégateurs de flux RSS, gèrent automatiquement et en temps réel toutes vos données enregistrées et sont nécessaires afin de visualiser les actualités de manière claire et ordonnée. Ils sont capables de lire n’importe quels flux RSS.

A savoir qu’il existe des outils d’agrégation de contenu pour toutes les plates-formes et pour tous les goûts. De plus, beaucoup sont gratuits.

Le fonctionnement complet sera détaillé dans la partie II.

En Bref

De manière simple et imagée, on peut dire que cela ressemblerait à s’abonner à une newsletter, à la différence près que personne ne dispose de nos coordonnées. Ainsi, le jour où l’on ne désire plus être en quelconque relation avec le site en question, il nous suffira de ne plus « suivre le flux RSS ».

C’est aujourd’hui une technique de diffusion encore peu connue du grand public, mais elle est déjà un standard incontournable pour tous les spécialistes de la veille technologique, par exemple.

Un garçon et une fille tiennent chacun le logo des flux ras dans leurs bras

Les flux rss, utilisés par tous

II. COMMENT UTILISER LES FLUX RSS ?

Comment accéder aux flux RSS ?

Il existe plusieurs moyens d’accéder aux fils d’informations publiés

depuis votre ordinateur. Vous pouvez : utiliser votre logiciel de messagerie et profiter de l’information en même temps que vous consultez vos e-mails, utiliser votre navigateur Web et afficher les différents flux d’informations sous forme d’une page d’accueil par l’utilisation d’un agrégateur de flux, ou encore en profiter sur votre Smartphone.

Quelle que soit la formule retenue, il vous faudra inscrire dans le logiciel utiliser l’adresse URL de chaque flux d’informations que vous souhaitez récupérer. Une opération simple qui consiste le plus souvent à un clic sur le fameux petit icône orange. Selon votre préférence vous pouvez vous abonner à différents fils d’informations puis les consulter via le support de gestion de votre choix

Focus sur l’agrégateur de flux

Définition

« Un agrégateur permet de visualiser une liste des fils enregistrés, classés alphabétiquement ou par thématique.
Pour chaque fil, les n-derniers éléments sont listés. Pour chaque élément (billet, article…) peut être affiché un résumé ou son contenu complet. De ce fait, l’utilisateur peut être amené à quitter son agrégateur pour lire le contenu sur le site d’où il a été tiré, ou bien en faire l’entière lecture dans son logiciel.Il existe des logiciels spécialisés dans le traitement et la lecture des flux RSS. De la même manière que vous ouvrez votre navigateur pour aller sur le Web ou que vous lancez votre client de messagerie pour lire vos e-mails, un agrégateur de flux gère et actualise en temps réel l’ensemble de vos fils RSS. »

Un agrégateur de flux RSS est aussi appelé lecteur de flux ou encore reader.  Il s’agit soit d’une application web soit d’un logiciel, soit d’un module intégré à une messagerie. L’agrégateur permet d’afficher de manière simple sur une page web personnalisable les nouveautés des sites ou des blogs sur lesquels on fait de la veille.

L’agrégateur de flux est donc lié directement à la syndication de contenu (via des flux RSS). L’utilisateur qui se syndique à un contenu fait dériver les informations auxquelles il s’abonne. Par exemple, les derniers articles parus sur les blogs qu’il suit vers la page web qu’il crée.

Le contenu de cette veille est réparti sous la forme de widgets. Ce sont des fenêtres qui comprennent le titre des derniers articles parus sur les sites surveillés. Ces titres sont cliquables et donnent accès directement à la source de l’information (la page web de l’article sur le site ou le blog auquel on s’est abonné). La plupart des agrégateurs permettent de classer dans des dossiers les sources d’informations sélectionnées.

> Les principaux agrégateurs RSS sont au nombre de trois : « RSS Owm » qui est un lecteur RSS multi-plateformes pour Windows, Linux, Mac et Solaris ; RSS Reader qui est un lecteur pour Windows mais qui nécessite cependant une installation spécifique. Il y a également Mozilla Firefox, ce navigateur permet de s’abonner à un fil RSS et d’afficher les actualités à l’aide de ses menus déroulant.

> Il est possible d’opter pour une solution « online » pour consulter ses flux RSS : nous parlons içi des agrégateurs RSS online. L’avantage est surtout si vous êtes amenés à utiliser ce lecteur depuis plusieurs ordinateurs. Ainsi, les articles lus sur votre lieu de travail par exemple apparaîtront déjà lus lorsque vous les consulterez de chez vous.

> Plusieurs sites permettant de composer sa page d’accueil servent d’agrégateurs RSS. On peut entre autres citer netvibes, IGoogle, Windows Live.

Lire ses flux RSS

Lire ses flux dans son navigateur

Gérer ses flux RSS via son navigateur Internet, c’est la garantie de ne pas avoir à passer par un logiciel tiers, mais aussi et surtout la simplicité pour les intégrer à vos favoris habituels.

Lire ses flux sur avec Google

Logo vert de la société Netvibes

Logo Netvibes

Logo  de igoogle pour lire ses flux rss

Logo igoogle

Quel que soit l’endroit où vous vous trouvez, vous avez toujours l’opportunité de retrouver et de gérer l’ensemble de vos flux RSS, sur Internet. Pour cela, il faut vous créer votre propre espace dédié en ligne comme le proposent déjà Google, Microsoft ou bien encore Netvibes.

– Pour bénéficier du service que propose Google, il vous faut automatiquement un compte Gmail valide : rien de plus simple depuis que n’importe quel internaute peut s’y inscrire. Une fois connecté, vous pouvez commencer à personnaliser votre page et à ajouter/enlever divers flux RSS. Google vous présente en effet une très large sélection de partenaires, classés par catégories d’informations. En revanche, vous ne pourrez pas ajouter d’autres flux que ceux prédéfinis.

– Netvibes reste cependant un excellent service, il vous permet de créer votre propre portail d’accueil sur Internet, personnalisable à souhait : alertes e-mail, services pratiques (météo, albums photos, etc.) et flux RSS.

Les annuaires spécialisés

En plus des sites sur lesquels vous avez l’habitude de surfer, vous pouvez avoir accès à de nombreux annuaires en ligne comme Lamooche. En sélectionnant les domaines qui vous intéressent (Internet, football, cinéma, etc.), vous pouvez trouver et vous abonner « en un clic » à de nombreux fils d’actualité. Il vous suffit pour cela de copier/coller le lien dans votre logiciel dédié ou plus simplement : Lamooche propose par son annuaire les liens de manière instantanée. Ainsi il vous suffira d’un simple clic. Une fois cette opération effectuée vous aurez accès aux dernières actualités de votre choix.

Comment commencer à utiliser le flux RSS simplement

Afin de commencer à utiliser un flux RSS, il est nécessaire d’avoir deux choses : un flux RSS ainsi qu’un agrégateur de flux ou un lecteur de flux RSS. Le flux RSS provient de sites internet qui en sont pourvus (le logo orange).

Trois étapes pour commencer à utiliser un flux RSS

1ère étape

homme qui lit sur un banc un journal

Lire son journal rss

Choisissez un agrégateur, si vous débutez il est conseillé vivement d’utiliser un agrégateur en ligne comme Google Reader ou NetVibes… Ils sont gratuits et simples à utiliser.

2ème étape

Sur la page d’accueil du site qui vous intéresse, rechercher le bouton de flux RSS, vous pouvez également voir le petit logo orange dans la barre d’adresse de votre navigateur. En cliquant sur ce bouton, vous obtiendrez le lien du flux RSS à entrer dans votre agrégateur.

3ème étape

Coller le lien du flux RSS dans votre agrégateur à la place prévue à cet effet. Une fois ces trois étapes réalisées, vous pouvez commencer à lire le flux RSS qui provient du site internet. Les nouveaux articles apparaissent presque aussitôt qu’ils sont publiés sur le site internet.

III. LES INTERETS DES FLUX RSS

Quel est l’intérêt pour le diffuseur du flux ?

La réponse est simple : faire connaître les mises à jour de son site.

Mais cette tâche n’est-elle pas parfaitement remplie par l’envoi d’une newsletter ?

Par rapport aux newsletters, le flux RSS a plusieurs avantages :

Premièrement, il ne nécessite pas d’envoyer un e-mailing massif, mais juste de produire (de manière automatisée) le fichier RSS.

Deuxièmement, le flux RSS anticipe sur les évolutions futures de la consommation d’information sur le Web (c’est le « tout et tout de suite ») ;

Il peut-être agrégé avec d’autres flux – c’est le rôle des « lecteurs RSS » de permettre de « s’abonner » à des flux RSS (comme on s’abonne à des groupes de discussion par exemple), pour les afficher ensuite de manière agrégée dans une interface personnalisable.

Cependant, le flux RSS présente un appauvrissement par rapportà la newsletter, et ne peut donc

pas la remplacer tout à fait : le diffuseur n’a plus la main sur la présentation du contenu. Il n’est donc pas possible (ou moins facilement) d’insérer de la publicité autre que textuelle, ou plus largement des effets visuels. Le flux RSS a malheureusement tendance à être « noyé » parmi d’autres flux.

Pourquoi est-il néanmoins utile de doter son site d’un flux RSS ?

Comme nous l’avons dit, la consommation d’information sur le Web change.

D’une part, beaucoup d’internautes accèdent à divers sites en cliquant sur les différents liens se trouvant dans la newsletter correspondante, et non pas en se dirigeant d’eux-mêmes vers le site en question.

D’autre part, les newsletters sont des e-mails, elles peuvent donc être considérées comme des spams et provoquent tout simplement leur élimination.

Par ailleurs, les newsletters contiennent pour la plupart du code HTML dont l’affichage, par les clients de messagerie, peut être désactivé.

Le flux RSS a une présentation minimale et permet au moins de pallier à ce problème. Il bénéficie d’un a priori positif pour beaucoup d’internautes lassés des newsletters et surtout des spams (le lecteur d’un flux RSS ne donnant pas son adresse personnelle quand il le télécharge).

Le flux RSS ne remplace pas l’e-mailing, mais anticipe sur les éventuelles restrictions futures. C’est une information demandée qui saura se faire acceptée par le « demandeur » de flux et qui le dirigera vers les articles en question pour plus d’informations.

L’utilisation des flux RSS par les entreprises.

Les flux RSS peuvent être utilises par les entreprises pour simplifier la veille marketing, stratégique, concurrentielle, en automatisant les actions. En effet, comme on l’a vu précédemment, les flux RSS sont un moyen simple de consulter les dernières informations de plusieurs sites web en même temps, sans avoir à les consulter un à un. Ces flux représentent donc une véritable opportunité pour les entreprises, qui peuvent les utiliser a des vises stratégiques.

reseau du flux rss

Les acteurs du flux rss

  • Pour faire de la veille marketing: La veille marketing online est une activité qui consiste à se tenir au courant de l’e-réputation d’une marque, d’un produit ou d’une entreprise. L’entreprise peut donc rester informée de façon simple de ce qu’il se dit sur elle-même, mais aussi sur ses concurrents.
  • Pour faire de la veille concurrentielle: La veille concurrentielle consiste a rechercher, analyser et exploiter les informations relatives a son entreprise, ses concurrents et son secteur d’activité, pour accroitre sa compétitivité et sa productivité. Les flux RSS vont permettre a l’entreprise de rester informer sur ses concurrents (forces, strategie…) pour éviter de se faire devancer par l’un d’eux (dans la sortie d’un nouveau produit par exemple).
  • Pour faire de la veille stratégique: La veille stratégique, qui inclut la veille technologique, regroupe les techniques de recherche documentaires et de traitement de l’information permettant la prise de décision stratégique pour une entreprise. Avec les flux RSS, l’entreprise peut obtenir rapidement les informations nécessaires pour adapter efficacement sa stratégie aux évolutions du marche.

Mais les flux RSS peuvent également représenter un outil de marketing pour l’entreprise qui va pouvoir diffuser une information actualises aussi bien pour l’interne (salaries, associes) que pour l’externe (clients, partenaires, prospects). Toutefois, de nombreuses entreprises utilisent encore exclusivement le RSS comme un outil de référencement, sans profiter de ses autres avantages marketing.

Pourtant en ouvrant un blog, l’entreprise facilite les échanges et la relation marque-clients. Le flux RSS permet aux abonnés de ne rien rater des dernières publications et, une mise à jour régulière du blog et donc du flux favorise un bon référencement auprès des moteurs de recherche comme Google. Le pouvoir viral très développé d’un flux RSS en fait un moyen de fidélisation très efficace.

D’autre part, grâce à sa souplesse, le flux RSS agit en complémentarité des e-mailings et newsletters. De plus, l’accès à un flux RSS peut-être réservé. Ainsi dans le cadre du CRM, (Customer Management Relationship – Relation Client), l’entreprise peut diffuser ses flux RSS vers des destinataires indépendants les uns des autres.

Par exemple vers un parc client, un réseau de partenaires, un réseau de distributeurs, pour entretenir les relations commerciales et créer cet aspect « privilégie », puisque l’information leur est réservée.

Ou encore vers les salaries pour développer la relation de proximité entre l’entreprise et les salaries, mais aussi la culture d’entreprise. Puisque des salaries bien informes se sentiront plus concernes et motives.

L’entreprise peut ainsi utiliser ces flux sur des besoins très concrets, a des fins commerciales. La publication des flux RSS peut par exemple consister a:

  • Tenir informer les abonnes de la commercialisation des nouveaux produits, au rythme de leur sortie.
  • Tenir a jour une grille de tarifs envers le réseau de partenaires, de clients…
  • Communiquer sur la vie de l’entreprise (contrats, rachats, innovations…)

Le but de ces flux sera de créer du trafic autour de l’entreprise, le plus rapidement possible pour, bien sur, développer son activité et son chiffre d’affaires.

IV. QUI PUBLIE DES FLUX RSS ?

Qui, aujourd’hui, « fait du RSS » ?

Lorsqu’on consulte les quelques annuaires de flux RSS qui existent sur le Web, on se rend compte que ce sont les sites Web traitant d’informatique pour la grande majorité, et plus précisément des sites faisant référence à la technologies Web, qui sont, de très loin, les premiers pourvoyeurs de ce type de flux ( JDN Développeurs par exemple).

Les sites dits généralistes restent rares à faire usage de ces flux et ce sont pour la plupart des blogs.

Toutefois, le format et le principe se répandent suffisamment vite pour que le flux RSS soit devenu un sujet quasi incontournable et il devient presque inévitable pour les diffuseurs potentiels de réfléchir à l’intérêt d’en proposer, ne serait-ce que pour « en être ». D’autant plus qu’il faut peu de temps et de moyen pour créer cette outil, pour peu que le contenu soit là.

Comment exploiter et produire un flux RSS sur un site?

lI existe deux façons d’utiliser les flux RSS ( par un particulier et par un webmaster ) :

exemple de site avec un flux rss

Exemple d'utilisation du flux rss

> L’utilisation des fils RSS par un particulier pour son information personnelle comme nous l’avons vu précédemment dans la partie II qui se résume donc de disposer d’un agrégateur RSS afin de pouvoir exploiter les flux.

> L’utilisation des fils RSS par un webmaster. N’importe quel webmaster, pour peu qu’il dispose des outils adéquats (un parseur XML – l’outil MagPie RSS par exemple), peut utiliser les flux RSS émanant d’autres sites web afin d’afficher automatiquement sur son site les informations mises à sa disposition. Qui plus est, dans la mesure où les informations sont au format XML, il est possible de personnaliser l’affichage des données selon sa propre charte graphique et d’agréger de multiples fils RSS au sein d’une même page : on parle ainsi de «syndication de contenu».

Passons maintenant à la production de flux RSS :

Techniquement, un flux RSS n’est rien d’autre qu’un fichier XML, composé de balises encadrant du contenu. Ces balises indiquent que tel contenu est un titre, tel autre un lien, etc. Un fichier XML se présente sous la forme d’un simple fichier texte respectant les standards du langage XML. En soi, seule l’extension est primordiale : fluxrss.xml, flux.xml, rss.xml, etc.

Un flux RSS est créé à partir d’une page Web statique ou d’une base de donnes convertie en fichier XML à l’aide d’un script approprie (langage script ou de programmation: Perl, PHP, Java…), qu’on peut définir comme étant la carte d’identité du flux. Ce script est en soi chargé de récupérer les informations à inclure dans le flux RSS et de produire le code HTML qui sera affiche sur la page.

Un exemple simple :

<?xml version= »1.0″ encoding= »iso-8859-1″?> <rss version= »2.0″> <channel> <title>Mon site</title> <description>Ceci est un exemple de flux RSS 2.0</description> <lastBuildDate>Sat, 07 Sep 2002 00:00:01 GMT</lastBuildDate> <link>http://www.example.org</link&gt; <item> <title>Actualité N°1</title> <description>Ceci est ma première actualité</description> <pubDate>Sat, 07 Sep 2002 00:00:01 GMT</pubDate> <link>http://www.example.org/actu1</link&gt; </item> </channel> </rss>

Généralement, un flux RSS contient un titre (souvent celui d’un article), une description de l’article et un lien vers le site concerné.
Une fois crée, le flux peut être publier.

Comment générer des flux RSS ?

Outil de publication automatique

Il est possible que le site internet propose déjà cette fonctionnalité. C’est le cas évidemment des blogs, de certains wiki, notamment pour le suivi des modifications. Dans cette hypothèse, l’outil de publication crée automatiquement un fichier « .xml », qui contient la description du flux RSS. Il suffit alors de signaler ce flux avec l’icône orange correspondante.

A ce moment, il ne faut pas oublier d’indiquer dans le code html de la page d’accueil du site que ce dernier propose un flux RSS, ce qui permettra aux moteurs de recherche d’indexer le fil par « découverte automatique de flux ». Cela permettra l’apparition de l’icône RSS dans la barre de navigation de Firefox par exemple.

Pour ce faire, la page d’accueil du site doit comporter cette ligne dans l’en-tête :

Entre les balises <head> et </head>
<link rel= »alternate » type= »application/rss+xml »
title= »RSS » href= »http://votre_site/votre.fil »&gt;

Générer un flux manuellement

Si un site ne génère pas de flux tout seul, il faut en rédiger un soi-même, manuellement en créant une page XML avec les bonnes balises dans les bonnes configurations et le bon ordre.

Cette possibilité en revanche risque de se montrer peu pratique et fatiguante car il faudra intervenir sur le fil RSS à chaque fois qu’une nouveauté sera à signaler sur le site; l’ajout des items demeurant manuel également.

Générer un flux RSS automatiquement

C’est la meilleure solution évidemment. Mais, pour générer des flux RSS automatiquement, il convient d’avoir des pages web bien structurées, en titres, sous-titres… Ensuite il est possible d’utiliser des logiciels de type : WotWoz, Feed43, Ponyfish, Feedity…

Dans le cas contraire, il faudrait mettre en place une petite base de données contenant les informations à inclure dans le fil RSS, un export dynamique de ces données au format XML adéquat, et une petite interface de saisie.

Quelles relations entre veille et flux RSS ?

Exposé sur les flux RSS et la veille concurrentielle

Illustration flux rss

Aujourd’hui les flux rss sont une technique essentielle pour la transmission d’information sur Internet. Il s’agit également d’un outil de veille informative et concurrentielle. Les nombreuses applications liées aux flux rss jouent un rôle important dans la détermination de la stratégie des entreprises.

Elsa Pardo, Mathilde Oyon, Amélie Ozier et Anaïs Oytana

Introduction à la notion de flux rss dans notre société actuelle

Dans une société de plus en plus concurrentielle et informationnelle, nous avons tendance à vouloir nous tenir informés des nouveautés à l’instant « t ».

La qualité de l’information peu quelque fois devenir secondaire, il faut qu’elle soit rapide, nouvelle et propagée.

Parallèlement à ces nouveaux modes de consommation de l’information, des outils se sont développés : les flux RSS.

Ces outils, peu connus, sont néanmoins très utile en entreprise. Nous allons présenter dans cet exposé l’outil des flux RSS au sein de son domaine d’expertise : la veille.

I. La veille concurrentielle

La veille concurrentielle est un outil nécessaire à la création de stratégies d’entreprises. Quelle est le principe de la veille ? Et quel est son intérêt ?

Principe de la veille

La veille est une activité qui demande du temps.

Une fois le temps passé à effectuer une recherche documentaire on veut pouvoir être informé automatiquement sur tout ce qui paraît, qui est nouveau sans que cela nous demande le moindre effort.

Il faut mener au préalable une recherche de sources, de sites internet ou de thèmes qui peuvent nous aider à surveiller les avancées, la concurrence, la législation. Une fois cette recherche effectuée on doit pouvoir être informé de tout ce qu’il y a de nouveau qui parait sur ces sources.

Avec l’arrivée du web 2.0 et la multiplication des sources d’informations et des acteurs les systèmes de veille se sont adaptés et certains outils comme les flux rss permettent d’économiser son énergie.

La veille étant une fonction à part entière il semble important de définir les principaux termes qui qualifient la veille :

Définition de la veille stratégique

La veille stratégique regroupe les techniques de recherche documentaire et de traitement de l’information permettant la prise de décision stratégique pour une entreprise ou une administration, voire un État (d’après la définition de Wikipédia)

Définition de l’intelligence économique

« L’intelligence économique est l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement, de distribution et de protection de l’information obtenue légalement, utile aux acteurs économiques en vue de la mise en œuvre de leurs stratégies individuelles et collectives»

La veille est donc une fonction, un outil, de ce qu’on appelle l’intelligence économique.

A l’apparition d’Internet, le Web se limitait à une immense bibliothèque de données. L’internaute souhaitant s’informer devait alors se rendre régulièrement sur les différents sites producteurs d’informations.

Les différentes méthodes de veille

Il existe deux méthodes de veille indépendantes : la méthode pull et la méthode push.

La méthode PULL

Cette méthode de consultation est appelée pull : le client (l’internaute) va chercher (« tirer ») son information sur le site (producteur d’informations).

Le pull : l’utilisateur va chercher son information

Il n’y avait pas d’autre solution que celle d’aller chercher l’information par nous-même, de noter l’adresse du site internet et de revenir régulièrement sur le site. Cependant à l’aire du web 1.0 les pages web étaient avant tout statiques (contenu rarement mis à jour).

Avantages :

– Information précise car comme l’usager doit effectuer les recherches, il est en mesure d’écarter immédiatement les résultats non pertinents
– Pas d’enregistrement requis auprès d’un éditeur ou d’une base de données

Inconvénients :

– Demande beaucoup de temps
– Processus lourd et ennuyant dont on se lasse rapidement
– Veille irrégulière

La méthode PUSH

Une autre méthode de consultation – bien connue elle aussi – est celle du push : le serveur envoie les informations au client. La réception de courriel sur son poste de travail constitue l’application la plus courante de cette méthode. Dans ce cas le veilleur analyse l’information qui arrive à lui.

Le push : l’utilisateur reçoit les informations

Avantages de la méthode push:

– Économie de temps pour le chercheur
– Processus automatisé (peu d’efforts requis de la part du chercheur une fois les alertes créées)
– Signalement rapide. Choix de la périodicité : quotidien, hebdomadaire ou mensuel selon les sources
– Veille régulière

Inconvénients de la méthode push:

– Certains outils de recherche n’offrent pas encore ces possibilités de veille.
– Risque de se faire submerger de :
résultats si la stratégie de recherche transformée en alerte n’est pas assez précise, de courriels (listes de discussion), de spam (éditeurs).

Moyens/outils utilisés pour la méthode push:

– Alertes par mail : certains catalogues de bibliothèques, éditeurs, BD bibliogr., etc.
– Fils RSS : bibliothèques universitaires, éditeurs, BD bibliographiques, blogs, etc.
– Logiciels de surveillance de pages web
– Services offerts au centre de doc

Il est donc nécessaire d’allier ces deux types de méthodes pour un mettre en place un dispositif de veille efficace. En effet comme on l’a évoqué, il faut d’abord passer par une phase de recherches préalable qui consiste donc à utiliser la méthode pull dans un premier temps, puis dans un second temps, utiliser la méthode push (les informations sont rassembler de façon automatique). Il ne faut donc négliger aucune des deux phases car elles sont toutes deux très importantes et jouent un rôle primordial.

Il faut également préciser l’importance des recherches dites pull car certains sites (même si cela devient de plus en plus rare) ne proposent pas de dispositif permettant de suivre leurs actualités. Dans ce cas l’internaute ne pourra se fier qu’à la méthode pull.

La définition de ces éléments permet de mieux comprendre l’importance de la veille stratégique pour une entreprise. En effet, il s’agit d’un outil pertinent pour construire une stratégie de façon intelligente.

La veille stratégique peut être présentée comme :

Un système informationnel, dont le but est de fournir, d’analyser puis de diffuser des informations à valeur ajoutée auprès des décideurs.
Précisément, la veille est une pratique managériale qui vise à répondre aux différentes attentes d’information des décideurs pour leur permettre de s’adapter aux évolutions informationnelles de l’environnement externe de leur entreprise.

-Accroître réactivité de l’entreprise en s’adaptant aux changements d’environnement
-Aide à la décision

On remarque cependant que les managers rencontrent des difficultés à organiser leur veille stratégique. Même s’ils la considèrent comme essentielle à la survie de l’entreprise ils ne voient pas clairement comment l’organiser.

Comment faire de la veille ?

Toutes les astuces pour réaliser une veille efficace et facile.

La veille concurrentielle

Technique de veille concurrentielle

Être très au fait des outils qu’ils existent pour faire de la veille et de leur évolution

Définir un thème à surveiller ou sous quel angle

Déterminer des objectifs

Les objectifs découlent naturellement des préoccupations stratégiques de l’entreprise. Les objectifs de veille répondent le plus souvent à une urgence. Le chargé de veille doit être au courant de l’ensemble des décisions stratégiques, il participe aux réunions et se tient au courant. Il détermine la nécessité de suivre tel point technique, économique ou juridique particulier. Le veilleur porte donc un regard différent sur les points clé de l’entreprise et ses décisions.

Mettre en place un dispositif

Dispositif : il s’agit d’orchestrer les différents éléments dans un tout cohérent et complémentaire. C’est de la définition de cet ensemble que dépend la qualité de la veille et son efficacité sans perte de temps : veiller au meilleur point d’accès, au plus proche de la source.

Un sujet = un dispositif de veille

Le veilleur après avoir décidé des objectifs doit cerner le sujet et le délimiter. Il est inutile d’effectuer une veille sur un sujet trop large ou trop général car il risquerait d’être une perte de temps et de ne pas répondre précisément aux objectifs fixés. De plus le veilleur se laisserait submerger dans une masse d’information comme nous l’avons vu précédemment dans les inconvénients de la méthode push. Le veilleur se sert des éléments donnés par le ou les demandeurs car il s’agit des préoccupations principales et urgentes.

Le veilleur fait ensuite des pré-recherches, identifie les sources d’informations et les contacts nécessaires et enfin met en place un plan de veille :

Mise en place du plan de veille

  • Détermination des sources, canaux et points d’accès mis en œuvre
  • Équation de recherche en fonction des outils
  • Orchestration des canaux
  • Calendrier de suivi
    • Agenda électronique
    • Agent de recherche automatisé

Enfin les objectifs doivent être mesurés et révisés si nécessaire.


II. Définition technique des flux RSS

Qu’est ce qu’un flux RSS, à quoi servent ils ?

La première version de RSS a vu le jour au cours de l’année 1999. Il s’agit de RSS 0.90 (RDF Site Summary), une norme développée par les équipes de Netscape. A l’époque, l’objectif de Netscape est de proposer un outil qui permette aux producteurs de contenu de diffuser facilement leurs informations sur l’Internet. En 2003 un nouveau format nommé Atom né des recherches de Netscape.

Le Format RSS de nos jours est mouture de plusieurs de plusieurs formats dont le RSS 0.90 et Atom.

Format RSS :

(Really Simple Syndication) est un format de description de données qui facilite la diffusion de fils d’informations, de façon automatisée, à l’intention des internautes

Un flux RSS est un fichier dont le contenu est produit automatiquement en fonction des mises à jour d’un site Web. Les données sont transmises sous le format XML ( info brutes avec ossibilité de modification : très intéressant pour un webmaster)

L’utilisation des fils RSS par un particulier pour son information personnelle. Il est alors nécessaire de disposer d’un outil spécifique, appelé « lecteur RSS » ou encore « agrégateur RSS », afin d’exploiter les fils RSS.

Grâce à ce format, vous n’avez plus besoin de consulter un par un vos sites préférés pour être informé de leurs nouveautés ce qui est long et laborieux : il suffit d’insérer leur fil d’informations RSS dans un logiciel compatible pour avoir toutes vos sources d’informations agrégées sur un seul écran ce qui est bcp plus rapide et pratique !

Vous n’allez plus à l’information. L’information vient à vous.

Le web se transforme. D’un univers foncièrement ponctuel (la page web), le web offre une dimension supplémentaire (le fil RSS): vous suivez non pas ce qui existe sur le web, mais ce qui est nouveau sur le web.

On peut repèrer les flux RSS sur certains sites web grâce à ce pictogramme :

PHOTO
Pictogramme flux rss

Logo d'abonnement aux flux rss

La mise en place des flux RSS.
Comment mettre en place des flux RSS ? Comment lire les flux RSS ?


Mise en place du flux pour le diffuseur :

Quel est l’intérêt pour le diffuseur du flux ?

La réponse est, là encore, simple – faire connaître les mises à jour de son site – mais troublante : cette tâche n’est-elle pas parfaitement remplie par l’envoi d’une newsletter ? Par rapport aux newsletters, le flux RSS a plusieurs avantages : il ne nécessite pas d’envoyer un e-mailing massif, mais juste de produire (de manière automatisée) le fichier RSS à chaque mise à jour ou groupe de mises à jour ; il anticipe sur les évolutions futures de la consommation d’info

rmation sur le Web (nous y reviendrons) ; il peut-être agrégé avec d’autres flux – c’est le rôle des « lecteurs RSS » que de permettre de « s’abonner » à des flux RSS (comme on s’abonne à des groupes de discussion par exemple), pour les afficher ensuite de manière agrégée dans une interface personnalisable.

Mise en place de la reception du flux pour le recepteur :

Les Lecteurs RSS ( ou agrégateur ) : La fonction de l’agrégateur ? Vous permettre de vous abonnez aux fils web et d’afficher correctement le contenu. Plusieurs peuvent même tamiser l’information entrant et n’afficher que ce qui correspond à vos mots-clés choisis.

Exemples de lecteurs de flux RSS.

Explication et fonctionnement d’une sélection de lecteurs RSS.

Les lecteurs de flux rss sont très nombreux que ce soit sous la forme :

  • D’extensions pour navigateur
  • Intégrés à mail : NewsGator
  • D’agrégateur en ligne : I google
  • De lecteurs autonomes
  • Ou dans les sites de personnalisation de page : Netvibes

Netvibes a été créé en 2005 par Tarim Krim et permet de composer sa page d’accueil personnalisée intégrant contenus et outils disponibles sur le net.

Avantage : Possibilité d’avoir accés à sa page n’importe ou .

NetVibes :

NetvibesLogo de la société Netvibes

Les utilisateurs des flux RSS.

Profil et caractéristiques des utilisateurs de flux RSS.


Un examen des quelques annuaires de flux RSS qui existent sur le Web permet de se rendre compte que les sites Web traitant d’informatique et plus précisément de technologies Web sont, de très loin, les premiers pourvoyeurs de ce type de flux (un exemple étant JDN Développeurs). En dehors des blogs, on doit bien admettre que rares sont les sites « généralistes » qui en font usage, même si il existe quelques exceptions. Néanmoins, le format et le principe se répandent suffisamment vite pour que le flux RSS soit devenu un sujet incontournable et impose aux diffuseurs potentiels de réfléchir à l’intérêt d’en proposer, ne serait-ce que pour « en être ». De ce point de vue, le RSS a un argument de poids : pour peu que le contenu soit là, il faut peu de temps et de moyen pour mettre un tel flux sur pied.

Les récepteurs de flux :

Rapport étude Ipsos Insight 2005

  • La notoriété du RSS est relativement faible chez les utilisateurs d’Internet. 12% des utilisateurs en sont conscients
  • 27% des utilisateurs d’Internet utilisent la syndication RSS sur leur page d’accueil personnalisée (par exemple, Mon Yahoo, Mon MSN) sans savoir ce qu’est réellement un RSS
  • Mon Yahoo! a la plus haute notoriété et l’utilisation de tout produit compatible RSS.
  • Les utilisateurs sont essentiellement les hommes 18-34 ans
  • Ce sont les flux d’informations d’actualités générales qui sont le plus utilisés.

Les éditeurs de flux :

Selon la société Xiti, seulement 1,8% des visites sur les sites internet de son panel sont générées grâce aux flux RSS.

Selon la dernière étude de Xiti Monitor, spécialiste de la mesure d’audience, l’impact des flux RSS sur les visites des sites web est insignifiant. Le constat est basé sur un périmètre de 53 sites web utilisant cette technologie de syndication de contenus, bien connue des lecteurs assidus des blogs et des adeptes du web 2.0.

Sur le mois de mai 2007, les flux RSS n’ont généré qu’en moyenne 1,8% des visites sur ces sites. Le reste provient, classiquement, des entrées directes, des moteurs de recherche, des e-mails, ou encore des publicités et des liens sponsorisés.

La durée de la visite d’un site par le biais d’un flux est plus courte que si l’internautes était arrivé via un moteur de recherche en revanche l’internaute va revenir plus souvent.

III. L’utilisation de flux RSS dans une stratégie de veille concurrentielle

La veille concurrentielle sur internet

Schéma avec les flux RSS et sans les flux RSSSchéma de la bonne utilisation des flux rss

Quels objectifs pour la veille concurrentielle sur internet?

La veille concurrentielle consiste à surveiller (légalement) toutes les informations publiées, diffusées ou disponibles sur un ou plusieurs concurrents. La veille concurrentielle, c’est rechercher, analyser et exploiter les informations relatives à son entreprise, ses concurrents et son secteur d’activité, dans le but d’accroître sa productivité et sa compétitivité.

Objectifs

– Connaître les évolutions et les choix stratégiques de ses concurrents,

– Etre informé des innovations, des mouvements des cadres dirigeants, des bilans financiers,

– Surveiller les contenus publiés par ses concurrents (communiqués, blogs, etc.),

– Se positionner par rapport à ses concurrents (par exemple en termes de produit, de stratégie de communication ou encore de développement géographique).

– Ne pas être pris au dépourvu.

Comment faire ?

La veille concurrentielle couvre notamment :

– Internet : site web officiel, blogs, réseaux sociaux, actualités en ligne, sites d’offres d’emploi, etc.

– La presse écrite spécialisée

– Les salons et les rencontres professionnelles

La veille avec Google

Pour rester concurrentiel, il est indispensable d’être la pointe de l’actualité de son secteur professionnel. Pour faciliter cette veille professionnelle, Google dispose de plusieurs outils spécifiques : Google News, Google Alertes, Google Reader, iGoogle.

Nous allons nous intéresser à Google Reader permet donc de s’abonner aux flux RSS.

En bref, il s’agit d’un autre moyen d’être informé presque instantanément de la parution de nouveaux articles sur les sites sélectionnés.
En s’abonnant aux flux rss de ces sites, vous n’avez qu’à consultez une page, votre page personnalisée Google Reader.

Cela vous fera gagner du temps dans le cas où vous consultez régulièrement un ou plusieurs même sites pour lire les nouveaux articles.

Pour s’abonner à un flux, connectez vous au site qui vous intéresse, cliquez sur le bouton s’abonner au flux RSS, choisissez Google Reader en lecteur de flux, le flux s’ajoute automatiquement à votre liste de flux sur votre page personnalisée.

Il est très important de vérifier les sources et les informations collectées, principalement pour celles disponibles sur internet.

Le flux RSS comme outil de collaboration et de veille

L’utilisation de flux RSS simplifie la veille marketing, stratégique, concurrentielle, en automatisant les actions. Un gain de temps qui permet de réaliser des économies.

Les informations à rechercher

Pour que votre entreprise reste concurrentielle dans son secteur, tenez-vous informé des nouveautés :

  • nouveaux concurrents, produits, services, offres promotionnelles
  • publication d’un nouveau communiqué ou article de presse
  • nouveaux clients, accords, contrats, partenariats, rachats, alliances
  • changements des lois et règlements, changements politiques et économiques

Pour une connaissance approfondie des concurrents, plusieurs informations sont à collecter:

  • données financières
  • produits ou services, qualité des prestations, prix, fournisseurs, capacité de production
  • ressources matérielles, technologiques
  • marchés : clientèle actuelle, circuit de distribution, zone de couverture géographique
  • ressources humaines : effectif, recrutement, politique salariale, turn-over, style de management,
  • stratégie : acquisitions, alliances, nouveaux pays, nouvelles cibles, nouveaux produits

Définir votre rythme de veille

Une fois par mois à plusieurs fois par jour. Déterminez ce que vous recherchez et pourquoi vous avez besoin de ces informations. Par exemple : quels sont les nouveaux produits de mes trois principaux concurrents.

Analyser les informations et définir votre stratégie

Analyser les informations permet de définir votre stratégie concurrentielle, par rapport aux informations recueillies sur vos concurrents et suite à l’évaluation des forces et faiblesses de votre propre entreprise.

Les différents outils de la veille concurrentielle

Schéma du buzz grâce aux flux rss

Schéma du fonctionnement des relations entre agrégateurs, sites de partage et audience, blogeurs

Il existe différents outils qui permettent aux entreprises de mettre en place une veille concurrentielle. Des outils gratuits à ceux payants, pour une utilisation périodique et personnelle ou pour une analyse précise et professionnelle… Tous les outils sont à notre disposition pour effectuer une veille concurrentielle à notre échelle.

Une entreprise peut choisir entre les 3 méthodes suivantes pour mettre en place une stratégie de veille concurrentielle :

Moyens internes à l’entreprise

  • Les sources d’informations en ligne :
  • Flux RSS : recevoir automatiquement des informations de votre secteur d’activité.
  • Alertes Google : s’inscrire.
  • Moteurs de recherche d’entreprise et annuaires d’entreprises : Société.com, Score3.fr, Manageo, Verif, Infogreffe pour trouver les informations concernant les données administratives et financières des concurrents.
  • Who is : pour savoir à qui appartient un nom de domaine.
  • Euridile, un service de l’INPI : fournir de précieuses informations sur vos concurrents et notamment des données financières : immatriculations, modifications, radiations, comptes annuels et actes de société des personnes morales. (payant)
  • Les Chambres de Commerce et d’Industrie mettent à votre disposition un annuaire des entreprises de France en ligne. Sur ce site, il est possible de rechercher gratuitement une entreprise et de consulter les informations la concernant.
  • Forums et communautés d’internautes : trouver des informations qualitatives sur les consommateurs (comportements, freins, motivations).
  • S’inscrire aux newsletters des concurrents : se tenir au courant des dernières nouveautés.
  • Consulter les blogs des entreprises concurrentes ou des blogs relatifs à votre secteur d’activité.
  • Des informations précieuses peuvent aussi se trouver dans : les sites d’actualités, les sites institutionnels, les catalogues produits, les avis d’attribution d’appels d’offres (BOAMP, TED, etc.), les annonces de recrutement, les communiqués de presse des concurrents et des fournisseurs. Il faut s’informer sur : les nouveaux clients, accords, contrats, partenariats, rachats, alliances et les changements des lois et règlements, changements politiques et économiques, etc.
  • Dans la presse écrite : mettre en place une pige presse sur ses concurrents, notamment dans la presse spécialisée.
  • Dans les salons et les rencontres professionnelles : ces rendez-vous sont souvent l’occasion de présenter de nouveaux produits, on peut donc y récolter de nombreuses informations.

Faire appel aux services d’experts

Ce sont des entreprises spécialistes de la veille concurrentielle, ex : Cybion, Arist, Blueboat. L’INPI propose également des services pour la veille technologique. Ils sont bien sûr payants. La plupart de ces agences, en plus d’une veille concurrentielle, proposent aussi d’analyser l’e-réputation de votre entreprise, pour établir des stratégies de conquête et de positionnement toujours plus justes.

Les logiciels de veille concurrentielle

Ce sont des logiciels mis au point pour remplir et automatiser une tâche sur un réseau pour son utilisateur. L’utilisateur n’a qu’à définir les paramètres de la mission que l’agent va remplir de façon autonome.

Toutes les sources d’informations accessibles sur un réseau peuvent être surveillées par un agent intelligent : fichiers particuliers, pages web, bases de données, forums de discussions, newsletters, etc.

Ils permettent un gain de temps énorme d’autant plus que leur système d’exploitation est semblable à celui de l’intelligence artificielle, il peut donc fonctionner seul et prendre des décisions autonomes sans avoir à interroger l’utilisateur.

L’entreprise peut les utiliser pour leurs compétences suivantes : ils récupèrent automatiquement l’ensemble de l’information disponible autour d’une problématique, ils produisent automatiquement des documents de synthèse, ils suivent au jour le jour la notoriété de l’entreprise, ils localisent automatiquement les experts dans un domaine particulier, ils peuvent créer automatiquement des rapports d’analyse sur un sujet critique. Leur efficacité est redoutable.

Après avoir choisi son mode opératoire, il est essentiel de mettre en place une stratégie claire, à laquelle on va se référer à chaque étape de l’avancée de la veille. Il faut ainsi se poser les questions suivantes, et en donner des réponses précises pour éviter de tomber dans la surinformation et se trouver dans le risque de ne plus savoir quoi en faire.

  • Quels objectifs veut-on atteindre ?
  • On définit un rythme de veille
  • Va-t-on partager les informations avec nos collaborateurs ?
  • Définir les jours de rendez-vous avec ceux-ci pour discuter des informations récoltées
  • On analyse les informations recueillies sur nos concurrents
  • Evaluer les forces et faiblesses de notre entreprise
  • Définir sa stratégie concurrentielle

Etablir une veille concurrentielle est évidemment indispensable pour permettre à son entreprise de rester compétente. Elle peut également être assimilée à la méthode du benchmarketing. Cette dernière est un peu plus poussée, puisqu’elle consiste à étudier et analyser les techniques de gestion, les modes d’organisation des autres entreprises afin de s’en inspirer et d’en retirer le meilleur.

L’outil des Flux RSS : avantages / inconvénients

Les avantages du flux RSS

Le flux RSS offre des avantages aussi bien aux lecteurs qu’aux personnes qui publient des articles.

Tout d’abord, le flux RSS permet de recevoir les dernières nouvelles, que ce soit à propos de la météo, des dernières tendances musicales, des actualités locales etc… et permet surtout aux entreprises d’être tenus au courant des activités de leurs concurrents.

Ensuite, vous gagnez en temps de navigation sur Internet. Puisqu’un flux RSS fournit un résumé d’un article, il permet de gagner du temps en l’aidant à choisir les items prioritaires à voir sur le web.

Il donne aussi le pouvoir de l’inscription à l’internaute. En effet, l’utilisateur à les mains libres pour inscrire les flux RSS de son choix dans son agrégateur et la liberté de les modifier comme il le souhaite.

Votre boîte mail est allégée. Bien que votre adresse mail soit nécessaire pour souscrire à un service d’agrégation RSS en ligne, le flux RSS, lui, n’utilise pas votre adresse mail pour envoyer les mises à jour.

Se désinscrire d’un flux RSS est simple. Contrairement à une souscription par eMail où vous êtes obligé de répondre à une question ou cliquer sur un lien pour vous désinscrire, avec un flux RSS tout ce que vous avez à faire c’est le supprimer de votre agrégateur.

Pour finir, le flux RSS peut être utilisé comme un outil de marketing. Les utilisateurs qui souscrivent au flux RSS reçoivent les dernières informations sur un produit ou un service sans que le site internet envoie des messages de Spam. Ceci est très avantageux à la fois pour la personne qui utilise le site internet et pour le propriétaire du site. Le marketing sur internet est devenu de plus en plus ciblé, les personnes intéressées par tel produit ou service peuvent utiliser le flux RSS pour rester au courant de ce qui les intéresse précisément.

Les inconvénients du flux RSS

Les inconvénients du flux RSS sont provoqués par le fait que c’est une nouvelle technologie ainsi que quelques soucis de préférence des internautes.

Tout d’abord, certaines personnes préfèrent recevoir les dernières nouvelles par eMail plutôt que par un flux RSS.

Ensuite, les graphiques et les photos n’apparaissent pas forcément dans tous les flux RSS. Pour des raisons de concision et de facilité de publication, les flux RSS n’affichent pas les photos du site internet lors de l’annonce de mises à jour, à l’exception peut-être de quelques agrégateurs basés sur le web.

L’identité du site internet source peut être confuse. Comme le flux RSS ne montre pas l’URL ou le nom du site internet, il peut parfois être perturbant pour un lecteur de savoir sur quel flux RSS il se trouve.

Les éditeurs d’articles ne peuvent pas déterminer combien de personnes sont inscrites à leur flux RSS ni la fréquence de leurs visites. En outre, ils ne savent jamais pourquoi une personne se désinscrit… ce qui pourrait être un important facteur d’amélioration.

Les flux RSS génèrent du trafic et des exigences plus élevées vis-à-vis du serveur web.

Certains internautes préfèrent encore la mise à jour complète à un résumé.

Pour finir, comme c’est une nouvelle technologie, beaucoup de sites internet ne supportent pas encore les flux RSS.

Flux RSS et Marketing Web

Quelle utilisation du flux RSS dans le marketing web ?

Flux RSS et Marketing Web

L’idée originale des flux RSS vient de Netscape. L’intention était de fournir un moyen pour les internautes d’adapter la page d’accueil de leur site internet personnel en contenant des liens vers les sites qui les intéressent, un peu à la façon des sites de bookmarking.

L’application du flux RSS au marketing web n’avait pas été prévue par les développeurs de la technologie du RSS. Puisque les utilisateurs ont la liberté d’ajouter un flux RSS dans leurs agrégateurs, ceux qui sont intéressés par des services ou produits particuliers disponibles sur Internet peuvent à présent être informés en temps réel. Le marketing devient plus spécifique aux personnes intéressées et non plus une opération hasardeuse.

Si vous avez l’intention d’utiliser le flux RSS pour vendre vos produits ou services vous devez envisager de lier votre flux RSS avec différents services disponibles sur Internet. Pour les moyennes et grosses compagnies : fournisseurs de compte eMail (Yahoo, Google mail…), sites de networking, sites de journaux et de TV… pour les petites compagnies : sites de networking, blogs, sites de clubs ou organisation susceptibles d’être intéressés par vos produits… par exemple si vous vendez des articles de sport, vous pouvez utiliser le site du club de foot ou de basket local pour vendre grâce à votre flux RSS.

IV. Utiliser les flux RSS pour réalisersa veille

Nuages de mots clés autour de la veille

La veille et tout ce qui va avec

Très clairement, le flux RSS est une innovation dans le management des informations sur le web international ainsi qu’en matière de marketing web. Nous pouvons nous attendre à de grosses améliorations sur cette technologie dans un futur très proche… la popularité du flux RSS ne fait qu’augmenter de façon similaire parmi les internautes et les propriétaires de sites internet.

  • Les percées technologiques récentes permettent de se tenir informé facilement.
  • Le problème devient la surcharge d’information (information overload).
  • Faire de la veille ne signifie pas tout recevoir et être bombardé de toute part…mais plutôt recevoir les bonnes informations au bon moment.
  • Soyez sélectifs dans vos stratégies et dans le choix de vos sources.

Implications stratégiques du rachat par Google de Feedburner.

La mesure d’audience des flux RSS : enjeu stratégique de la mesure d’audience Web.

Alors que les flux RSS ont commencé à être utilisés pour le référencement, considéré comme un moyen de générer plus de trafic. Avec l’entrée en jeu de Google, l’utilisation des flux RSS va se généraliser et faisant de leur mesure d’audience un enjeu stratégique pour les acteurs de la mesure d’audience ecomme Xiti, eStat et Wysistat .

› La mesure d’audience des flux RSS va passer au premier plan

Intégration d’outils de statistiques et de mesures d’audience des flux rss. Il s’agit d’un véritable enjeu puisqu’avant il était impossible de mesurer le nombre de personnes visualisant un flux rss. De plus une personne lisant un flux rss et ne visitant pas le site internet concerné n’était donc pas prise en compte.

› La Publicité dans les flux RSS va passer à la vitesse supérieure

La Publicité dans les flux RSS va passer a la vitesse supérieure grâce à la base d’annonceurs utilisant Google. D’ailleurs, FeedBurner a été récemment intégré à la plate-forme de blogging Blogger.

› Une meilleure optimisation Google AdWords pour les annonceurs

La demande (le nombre d’annonceurs) semble se développer plus vite que l’offre vendue par Google. Une des solutions pour Google est d’offrir une meilleure optimisation, afin de conserver un meilleur rapport Qualité/Prix que ses concurrents (Yahoo, Msn). Google poursuit ainsi sa quête dans l’élargissement de leur offre des supports publicitaires.

Le fait que Google rachète le leader mondial des RSS (Feedburner) démontre d’une part l’importance des flux rss dans l’avenir de l’Internet et de la veille, mais aussi laisse présager un fort développement de cet outil via notamment la publicité.

En effet l’utilisation des flux rss (l’internaute s’y abonne) fait qu’il est évident que les taux de clics seront beaucoup plus importants que pour les espaces publicitaires des sites.

Vidéo veille et flux rss

Power point veille et flux rss

LE MARKETING MOBILE EN 2012

Le marketing mobile: quelles perspectives ?

 

Bien plus qu’un simple outil d’échange et de communication, le mobile est devenu un média.Utilisé seul ou en complément des autres médias traditionnels ( TV, radio, presse et internet), il va permettre aux annonceurs d’innover  leur stratégie de communication et  d’instaurer une nouvelle relation avec la cible  .

Intro

Le marketing cherche sans cesse des innovations afin de s’introduire partout dans notre quotidien. Avec le développement de l’Internet mobile et l’explosion des smartphones, quoi de plus normal que la tendance soit au marketing mobile.
Ce nouveau canal de communication se veut plus direct, plus interactif et plus personnel que tous les outils traditionnels. Toujours avec la cible, le portable permet en plus de délivrer directement le message dans sa sphère intime.
Cependant, les retours concernant ce nouveau mode de promotion sont assez difficiles à évaluer, les méthodes employées étant bien souvent jugées trop intrusives.
Ainsi la question qui en découle de ces affirmations est la suivante:

                            » En quoi, le mobile peut-il permettre une stratégie marketing plus efficace ? « 

I) Le marché de la téléphonie mobile en France

A) ETAT DES LIEUX DU MARCHÉ

 C’est un marché qui est en pleine croissance, selon le baromètre « Baromètre UDA/Opinion Way 2010 », 47% des annonceurs souhaitent prochainement démarrer des campagnes de marketing mobile (contre 21% aujourd’hui). Parmi eux, plus d’un tiers développent déjà des applications mobiles.

Création de deux associations qui essaient de structurer un secteur de plus en plus encombré: l’Association française de multimédia mobile (AFMM), qui édite notamment Le Guide du marketing mobile, et la (MMA) Mobile Marketing Association France. Ces deux associations rassemblent à elles deux la quasi-totalité des acteurs du marché. Par ailleurs Nicolas Guieyesse, le délégué général de l’AFMM estime que : « En France, le marché du marketing mobile est encadré pour garantir le développement d’un marché durablement viable ».

B)  DES CONSOMMATEURS DEVENUS  DES MOBINAUTES DE  PLUS EN PLUS ASSIDUS

La mobilité favorise tous les usages d’Internet, comme le téléchargement d’applications : près de la moitié des possesseurs de smartphones ont téléchargé une application en 2010.

Par ailleurs, c’est ce boom de l’internet sur le mobile : de plus en plus de clients utilisent Internet grâce à leur mobile. C’est ce que montre une étude de Régie-SFR et GroupM réalisée en mars dernier. La France compte en effet 4 millions de mobinautes quotidiens et cette tendance va s’accroître. De 2010 à 2011, la souscription d’options Internet a crû de 62 %, sans compter l’essor des Smartphones, Iphones, Blackberry et HTC…..

Par ailleurs, le comportement favorable des mobinautes constituerait un « vivier pour l’e-marketing « . En effet, selon les chiffres de l’AFMM, le mobile est un véritable moyen pour toucher les usagers. On constate :

– un très bon taux d’équipement. 91% des français possèdent un téléphone mobile.

– 56% des clients possèdent un mobile haut débit (3G/3G+……)

– 58% des usagers affirment disposer d’une option de connexion à l’internet mobile.

– un excellent taux d’utilisation : 94% des mobinautes  ont déjà lu ou envoyé un SMS.

 

Avec l’explosion des smartphones, près de 10 millions de personnes en sont équipées au 3ème trimestre 2010 selon Mediametrie (mesure d’audience télévision, radio, cinema, internet).

L’arrivée des tablettes : une part croissante des Français sont des internautes connectés en permanence.

En moyenne, on compte ainsi tous les mois 15,5 millions de mobinautes, soit 3,3 millions de plus que l’année dernière. Et la moitié de ces mobinautes ont un usage avancé de l’Internet mobile: MMS, services mobiles, radio, vidéo/TV,email, messagerie instantanée, chat, visiophonie.

D’après l’étude SFR-Régie-GroupM, a établie le portrait-type des mobinautes:

– 60% des usagers qui se connectent quasi-quotidiennement sont des hommes.

– Catégories socio-professionnelles supérieures (50%)

– Tranche d’âge: 16-25 ans (40%), 35-49 (35%), 25-34 ans (18%)

– Leurs attentes: avoir des infos commerciales pratiques (bons plans, promis, services pratiques….)

– Ils utilisent le mobile en complémentarité avec les autres médias (télévision, Internet, radio…)

 II) Le Concept Marketing et ses enjeux

 A) SON FONCTIONNEMENT 

Avec le développement des smartphones, les annonceurs disposent d’un nouveau canal pour fidéliser leurs clients.

Le trafic web mobile augmente chaque année davantage. Le marketing mobile s’impose comme un outil indispensable pour promouvoir sa marque et toucher le consommateur à tout moment, avec toujours plus d’interaction et de personnalisation.

1) SMS/ MMS ET MARKETING

Les campagnes de marketing mobile basées sur le SMS et le MMS sont actuellement les plus répandues en France. L’objectif consiste à envoyer un message contenant du texte ou des vignettes pour présenter un produit suivi d’un bon de réduction. Ce type de campagne est majoritairement utilisé pour des campagnes spontanées ciblant des consommateurs.

Cependant, il faut bien différencier une campagne de SMS d’une campagne de MMS. Que ce soit l’objectif ou le prix, les différences sont notoires.

En effet, le SMS est un message texte sans image composé au maximum de 160 caractères contrairement au MMS qui peut contenir du son, une vidéo, du texte ou une photo.

Au niveau marketing, on convient à dire que le SMS est préféré dans les opérations de marketing direct alors que le MMS est utilisé dans des campagnes de communication plus élaborées nécessitant une argumentation plus complète. De ce fait, le MMS peut aider à améliorer l’image de marque d’un annonceur. Le SMS est le moyen de communication idéal pour communiquer des choses simples sur un panel important.

Le MMS est un complément idéal pour une campagne destinée à faire connaître ou à dynamiser une marque. En effet, étant donné que le message peut être plus complet, il est possible d’y inclure image ou vidéo de la marque.

Pour limiter les abus, le marketing mobile est soumis à un certain nombre de règles juridiques très strictes. La CNIL protège par exemple les consommateurs des envois les dimanches et jours fériés et les envois obligatoires doivent être faits entre 8h et 21h.

Pourquoi est ce bénéfique de l’utiliser ?

– Un taux de lecture très important.

On peut affirmer sans aucune prétention que le taux de lecture d’un SMS varie aux alentours de 95% à 100%. Le taux de lecture est bien entendu évalué sur la base de SMS qui ont été reçus. Comme un peu tout le monde, lorsqu’on reçoit un SMS sur son téléphone portable, on a le réflexe de le lire. Les rares cas où on ne le lit pas, c’est qu’en le recevant étant occupé à faire autre chose, on a oublié de l’ouvrir par la suite. D’où un taux très important de lecture.

– Des campagnes ciblées.

Les campagnes qui sont faites, sont diffusées vers des contacts ciblés en fonction d’un thème précis. Une campagne mobile ciblée a forcément un retour plus important qu’une campagne “aveugle”.

– Une diffusion rapide.

La diffusion des SMS selon les outils choisis, peut être très rapide. En conséquence, la stratégie à mettre en place est quelque peu différente des autres supports de communication qui subissent un temps de latence avant les premières réactions.

Avec une campagne SMS, les réactions sont quasi spontanées et massives. Dès la réception du message, d’une manière générale, les contacts sont pris, les appels sont passés pour en savoir plus sur l’offre. Il faut donc avoir soit un bon standard téléphonique et quelques personnes pour répondre aux questions et aux commandes, ou demander les services d’un centre d’appels pour centraliser toutes les requêtes. Dans tous les cas, au lancement d’une campagne SMS, des interlocuteurs doivent avoir toutes les informations en main pour répondre au plus grand nombre rapidement.

– Une image dynamique et moderne de l’expéditeur.

Il est très souvent constaté lors de campagnes mobiles que l‘image des annonceurs est qualifiée de dynamique et moderne. Si vous voulez redorer un peu votre blason parce qu’on vous a qualifié de ringard, une bonne petite campagne SMS et c’est reparti comme en 40.

– Une relation de proximité.

Il est d’usage, lorsqu’on reçoit un SMS de penser que le SMS reçu a été adressé spécifiquement à soi tout seul. Ce sentiment de lire un SMS qui est pour soi tout seul renforce l’idée que l’annonceur nous aime bien et qu’il souhaite nous faire profiter de son offre. Le fait de le recevoir par SMS sur son portable crée une relation plus proche avec son annonceur. Un premier pas vers la fidélisation d’un client.

2) BLUTOOTH ET MARKETING

Comme son nom l’indique, consiste à faire de la publicité sur les terminaux mobiles en utilisant la fonction Bluetooth.

Le Bluetooth est une technologie de réseau personnel sans fil d’une faible portée permettant de relier des appareils technologiques sans aucun réseau filaire. L’objectif est de transmettre des données ou de la voix sur un rayon qui peut aller jusqu’à une centaine de mètres en utilisant une faible consommation électrique.

Le Bluetooth Marketing appelé communément Bluecasting utilise donc ce système pour délivrer de l’information aux personnes passant près de bornes. Celles-ci sont cachées dans le mobilier urbain tels les panneaux publicitaires. Elles peuvent alors compléter le message de l’affiche par un bon de réduction, une vidéo ou tout autre support promotionnel.

Ce système est donc réservé aux grands comptes mais peut être intéressant sur des campagnes de buzz marketing.

En effet, au lieu de l’affiche habituelle indiquant un site internet sur lequel aller visionner une vidéo, le téléchargement pourrait se faire de manière transparente sur le terminal mobile du passant qui pourrait alors le transmettre, toujours par la même façon à ses connaissances. Mais l’avantage qu’offre le Bluetooth est aussi un inconvénient. En effet, il faut que chacun l’ait activé sur son mobile ce qui est loin d’être le cas actuellement.

 B) SES PRINCIPAUX OBJECTIFS 

 Le mobile demeure un média riche au service de tous les objectifs Marketing: Internet mobile, SMS, MMS, flashcode, publicité mobile …

En effet, les annonceurs disposent de multiples outils pour instaurer un dialogue riche et personnalisé avec les consommateurs via leur téléphone mobile. Ces outils mobiles permettent aux annonceurs d’atteindre efficacement tous types d’objectifs marketing. Aussi, ils peuvent être utilisés ensemble ou séparément, dans le cadre d’actions ponctuelles ou durables, seuls ou en compléments d’autres médias.

On distingue 4 principaux objectifs du marketing mobile :

1) Développer sa marque 

Le Media mobile est un canal de communication supplémentaire pour promouvoir sa marque ou lancer de nouvelles offres. Avec un site Internet optimisé pour le mobile, l’annonceur se rend facilement accessible et peut échanger avec le consommateur à tout moment. L’impact de ses campagnes multi-canal est renforcé grâce à la publicité mobile et aux campagnes de SMS et/ou MMS. L’annonceur profite enfin de l’image innovante associée à ce nouveau média interactif.

2)  Conquérir de nouveaux clients

Le mobile est un instrument efficace de promotion et de conquête client. Par l’envoi de SMS,MMS ou wap pus: l’annonceur informe les consommateurs qui le souhaitent (opt’in) de l’actualité de sa marque, de ses offres ou évènements. Il peut prolonger le dialogue en leur proposant de se connecter à son site mobile ou d’appeler un téléconseiller (« click-to-call »).

Ces campagnes permettent de relayer des offres promotionnelles, d’augmenter le trafic et les ventes en magasin, de géolocaliser un magasin proche etc …

En magasin, l’interaction avec le consommateur via le mobile ouvre de nouvelles perspectives. Une variété d’opérations originales pour animer les ventes ,peut être déployée, relayée sur de la PLV ou sur les emballages produits: jeux-concours SMS+ ou MMS+, ventes flash via alertes SMS ou Bluetooth, diagnostics personnalisés sur l’Internet mobile, informations produits  ou conseils d’utilisation par flashcode etc…

3) Générer des revenus 

De plus en plus de marques utilisent le mobile comme canal de vente supplémentaire pour leurs produits et services qu’ils facturent le plus souvent par carte bancaire:

ex: La Redoute, Voyages-sncf.com, Fnac.com…. mais aussi de nombreux pure players Web qui ont décliné leur service sur le mobile: comme Ebay, Vente-Privée, Amazon, BazarChic….

Les conditions de vente et de paiement des produits et services sur le mobile sont aujourd’hui simplifiées et sécurisées. 39% des mobinautes sont d’ailleurs intéressés par la possibilité de payer des biens physiques sur Internet depuis leur mobile (m-commerce)*. 
En rendant l’offre accessible à tout instant, le mobile favorise également les achats d’impulsion.

Le mobile permet également de générer des revenus complémentaires pour les annonceurs et les éditeurs de services mobiles par la monétisation de l’audience de leur site mobile (vente d’espaces publicitaires à des tiers).

4) Fidéliser ses clients **

Le média mobile permet de: renforcer le lien de la marque avec  ses clients et d’augmenter leur fidélité par des  alertes SMS sur la disponibilité d’un produit, suivi d’une réservation ou d’une commande, consultation des points de fidélité ou accès à tout instant à son espace client sur le site mobile, etc.

 

C) LES LIMITES DU MARKETING MOBILE 

 Outil important, voir élémentaire dans une stratégie de communication avec un client (émissions, réceptions d’appels et études de marché, qualification de prospects) à le média mobile possède des avantages et présente toutefois des inconvénients:


AVANTAGES

✓     Ce support peut être utilisé en émission d’appels ou en réception d’appels, en prospection comme en fidélisation.

✓   C’est un outil très complémentaire avec d’autres canaux (mailing, annonce presse, publicité TV, radio, e-mail…) car il permet à la cible de répondre rapidement à une offre.

✓   Le téléphone est très répandu : c’est le canal par excellence pour instaurer une relation à distance, personnalisée et interactive

✓   C’est un support permettant une prise d’informations rapides et une meilleure appréhension des attentes de la cible avec une adaptation en temps réelle aux besoins du consommateur.

INCONVENIENTS

✓   Coût beaucoup plus élevée que les autres supports de MDM: appel sortant entre 5 et 10 euros HT le coût du contact, pour un appel entrant entre 2 et 4 euros HT.

✓   Formation permanente des équipes de téléopérateurs et des outils du call center.

✓   Ressenti souvent comme une agression publicitaire (liste orange Telecom)

✓   Beaucoup de blocage au niveau du filtrage en B to B

✓  Coût élevé du marketing téléphonique : entre 2 et 10 € HT le contact, selon l’appel entrant ou sortant.

III) DES EXEMPLES CONCRETS  DE MARKETING MOBILE 

Pour illustrer notre exposé, nous avons décidé de dédier cette troisième partie à des exemples précis de marketing mobile. Pour cela, nous avons fait des focus sur trois campagnes innovantes synonymes de réussite.

A) LE CAS HEINEKEN :  qui utilise le stéréotype masculin dans le marketing mobile 

En 2011, Heineken, marque de bière hollandaise, a lancé son application mobile pour iPhone, iPod Touch : le StarPlayer. Ce jeu de football en direct permet aux fans de suivre les rencontres de Ligue des Champions sur la télévision et de jouer en temps réel sur un ordinateur via Facebook, un iPhone ou un iPod Touch. Ce jeu a été crée et conçu par l’agence digitale AKQA.

Exemple d'une campagne mobile de la marque Heineken

– Un jeu de pronostics StarPlayer est un jeu double écran qui permet de faire des pronostics en direct sur les matchs de la Ligue des Champions. Ainsi pour marquer des points, les joueurs doivent anticiper sur le déroulement des rencontres : prédire à quel moment où il y aura des corners, coups francs, fautes, tirs arrêtés, pénalties, buts dans les 30 prochaines secondes. Plus les pronostics des joueurs s’avèrent exacts, plus ils remportent des points. StarPlayer change le fait de regarder un match à la télévision en une expérience sociale interactive entre les fans du ballon rond. L’utilisation de la technologie double écran est une véritable innovation, une première mondiale.

– Le multitasking Grâce à cette application, téléchargeable gratuitement sur l’iTunes Store, iPhone ou iPod Touch, Heineken et son agence montrent qu’il est possible de faire plusieurs choses en même temps : c’est le multitasking, une tendance grandissante dans la consommation des médias. Cette application permet à Heineken de mettre en avant son partenariat avec l’UEFA Champions League. Rappelons que la marque est l’un des partenaires qui a conclu un accord avec l’UEFA pour la période 2009-2012.

 B) CAMPAGNE CORNETTO, qui allie mobile et street marketing en Turquie 

De plus en plus, les entreprises innovent en associant une campagne de marketing mobile traditionnelle avec des opérations de street marketing. L’exemple le plus significatif est celui de Cornetto. En 2010, la compagnie de confiseries glacées a su créer un happening plus qu’impressionnant lors d’un événement sur un bâtiment de l’avenue Istiklal à Istanbul en Turquie. En mélangeant le marketing terrain et la mobilité, l’entreprise a su innover par la projection d’un jeu d’arcade format géant.

Exemple d'un évènement mis en place par la marque Cornetto

Grâce à ce jeu projeté sur un immeuble du centre-ville, Cornetto a réinventé la traditionnelle dégustation de produits. Par l’entremise de leur téléphone cellulaire, les gens pouvaient se connecter au jeu en textant «cornetto» au 655-444. Ceux-ci prenaient ainsi le contrôle d’un des cinq personnages visibles sur la bâtisse. Leur mission : amasser trois logos «Cornetto» en 45 secondes. Les gagnants recevaient automatiquement un message texte qu’ils pouvaient échanger contre un produit de la marque.

Cette campagne a été une réussite puisque 3 500 personnes ont participé à l’activation. Un chiffre impressionnant qui a valu les éloges des commerçants du secteur et par les dirigeants de la marque.

Pour la petite histoire, Cornetto a reçu le prix de la meilleure campagne publicitaire et marketing mobile lors du Global Award Mobile de 2011

* En 2010 en Turquie, Cornetto a lancé une campagne alliant street marketing et marketing mobile qui permettait via un jeu d’arcade de gagner des produits de la marque.

 C) CAMPAGNE AXE :   quand le marketing mobile devient sexy 

Pour terminer, en 2009, Axe a lancé une belle opération d’interactivité utilisant une solution mobile et les médias imprimés classiques.

Exemple d'une opération marketing mobile par la marque Axe

Mis en place par l’agence Low Ginko Agency en Uruguay, cette campagne joue sur les codes de la restriction parentale. En partant d’une annonce presse sexy, bardées de carrés blancs la censurant, le consommateur est invité à la compléter en envoyant le code “AXE au 2345 uniquement après 21H”. Quelques secondes après l’envoi du short code, il reçoit la partie manquante de sa pub.

Simple et efficace, cette campagne a été une véritable réussite et a marqué les esprits des consommateurs surtout masculins.


Entreprises : comment booster sa marque avec la Réalité Augmentée ?

Dans un environnement économique toujours plus concurrentiel, les marques rivalisent d’originalité pour tirer leur épingle du jeu. La réalité augmentée est un levier d’avenir pour parvenir à cet objectif et à conquérir de nouvelles cibles. Focus…

Définissons réellement… la réalité augmentée !

Parler de réalité augmentée ce n’est pas parler du futur. Il existe déjà de très nombreuses applications et exemples.

En faite entre la réalité et le monde virtuel, se trouve le domaine de la  “ réalité augmentée  “ : celui de l’image video telle qu’elle est perçue par le cerveau à laquelle viennent se superposer des informations graphiques et textuelles.

Le concept de réalité augmentée (R.A.) n’est pas récent. En effet Morton Heilig a crée en 1962 ‘Sensorama’ un casque équipé de capteur permettant de simulait une balade à moto dans New York. Mais ce genre d’application est de la réalité virtuelle, c’est-à-dire la possibilité de visiter des univers virtuels.

C’est alors que Le principe de la réalité augmentée n’est pas nouveau, il est dvpé depuis quelques années par la société TOTAL IMMERSION.

Notions de base

Un système de réalité augmentée doit avoir les trois caractéristiques suivantes:

  • Combiner le réel et le virtuel
  • Être interactif en temps réel
  • Un environnement  3-D ou 2-D

Ainsi soit il La réalité augmentée est la superposition du virtuel au réel. Les scènes réelles sont capturées par un système de vision et elles sont mélangées à des images virtuelles avec des perceptions aussi bien tactiles, auditives, olfatives et biensûr tt ca en temps reel !.

La technique

La première difficulté pour faire de la Réalité Augmentée est de localiser le réel dans le virtuel avec le même point de vue. Le plus simple est de placer dans la scène réelle des marqueurs qui permettent de calculer les coordonnées 3D à partir de 3 points spécifiques reconnus par le système.

Mais actuellement les sociétés spécialisées dans la R.A. cherchent à supprimer ces marqueurs par exemple en utilisant les doigts de la main ou la reconnaissance faciale JEUX VIDEOS.

L’utilisation de la réalité augmentée

La réalité augmentée permet d’ajouter des informations au monde réel en superposant des images virtuelles par exemple la flèche indiquant la distance entre le tireur d’une pénalité au rugby et les poteaux.

La réalité augmentée est un facteur de différenciation

L’heure est donc à l’innovation et à la recherche de l’effet « Waouh ! » tant recherché par les départements marketing. Une tendance dans le monde de la promotion en ligne. Internet est en effet un vecteur stratégique de par son audience et les possibilités qu’il offre : personnalisation, intuitivité, interactivité entre les canaux de présentation .

De plus, grâce au développement des réseaux et à la vulgarisation des smartphones et des applications mobiles, il est désormais accessible en tous lieux. Ainsi, la consommation d’information provenant du Net est désormais omniprésente. Dans ce contexte, nombre d’annonceurs investissent dans le Web marketing : mailing par exemple et surtout la tendance actuelle c’est l’utilisation croissante des technologies de réalité augmentée.

Selon Médiamétrie*, le marché digital compte, pour la fin d’année 2011, 50 millions d’internautes, soit plus de 80% des Français connectés chaque mois. Il y a 20 millions de mobinautes, soit 38% des utilisateurs de téléphone mobile. 1 million de tablettes ont été vendues en France en 2011. Le marché publicitaire des marques est estimé à 2,9 milliards d’euros nets en 2011, soit une hImage de l'application réalité augmentée pour les chaussures Adidasausse de 11% par-rapport à 2010.

En cette période de crise où les entreprises tentent par tous les moyens de conserver et développer leurs parts de marché, les annonceurs rivalisent d’innovations pour promouvoir leurs produits et services. En ce sens, les départements marketing se livrent une bataille intensive pour créer l’événement autour du lancement de leur produit et donc accélérer le réflexe d’achat auprès des consommateurs. Oui mais voilà, comment réussir à réellement se démarquer ?

I. Les différents usages

TOURISME :

Application MétroParis pour Apple :

v=AE5AEV4l3PU&feature=player_embedded

Twin Towers :

E-COMMERCE :

Playviz pour La Redoute :

Adidas Originals :

Cisco Fitting rooms :

PUBLICITE :

Golf Cabriolet :

Chocapic par Dassault Systèmes :

MUSIQUE :

Alexx & Mooonshiners : la boîte à musique

John Mayer, Heartbreak Warfare

v=CZtRHVMcZjI&feature=player_embedded#!

PRESSE ET EDITION :

Télé 7 jours et Johnny :

Le Parisien – Aujourd’hui en France :
Application Doog It ! : photographier grossièrement l’
article et obtenir des liens, des vidéos et une
interface qui permet de placer son commentaire

Dokeo, collection de livres en RA par Nathan :

II. Solutions d’application de la Réalité Augmentée

Le street marketing, le viral… autant de stratégies déployées mais trop souvent peu marquantes pour les consommateurs !

S’habiller virtuellement : Zugara, Webcam Social Shopping

Zugara est une Agence de Communication qui vient de présenter une application mixant réalité augmentée et capture de mouvements.

L’idée  est de proposer aux clients de boutiques de vente de vêtements en ligne d’essayer virtuellement les produits.

Lien : http://www.youtube.com/watch?v=OHmULrPWCks

Comment ça fonctionne ? On choisit un vêtement, on imprime le code, le vêtement s’ajuste à notre morphologie et reste « fixé » sur nous. Vient ensuite une deuxième phase où un menu de navigation propose d’essayer un autre Tee-Shirt, de se faire prendre en photo pour demander l’avis de tierces personnes… sur Facebook par exemple.

Ameubler son logement sans se déplacer

Lien : http://www.youtube.com/watch?v=UhO1-sCkzU4

plus besoin de se demander si tel meuble irait bien dans le salon , ou encore s’il  a la bonne couleur ? En effet la société que vous allez voir propose de placer des éléments virtuels dans votre environnement bien réel. Prenez des photos de votre habitation, et travaillez-les dans le programme. Une excellente façon d’inciter à l’achat en permettant aux futurs clients de se projeter facilement.

La Réalité Augmentée permet également de présenter des produits en magasin.

Vous pouvez facilement trouver plusieurs exemples d’utilisation dans des centres commerciaux, les bornes dédiées attirent tous les regards et apportent une nouvelle expérience. L’emballage du produit devient un moyen d’expliciter plus facilement son contenu pour conforter tout acheteur potentiel.  Comme ici on peut prendre l’exemple de la borne Lego, qui permet de visionner le contenu de la boite une fois les dizaines de briques assemblées.

Ces bornes apportent une expérience bien plus poussée que la PLV classique Puisqu’elles incitent les  consommateurs à manipuler les produits et à se rapprocher de la marque (qu’elle soit connue ou non par le potentiel client).

Et ces bornes tendent à se multiplier : Premièrement grace au développement de chiffres d’affaires, à la  baisse du taux de retour et à la possibilité de comprendre un produit technique sans l’aide d’un employé.

Une autre solution pour le déploiement dans les magasins et centres commerciaux, est la mise en place d’un écran géant équipé d’un système de réalité augmentée sur un lieu dégagé et fréquenté (un hall ou une place par exemple). National Geographic nous donne un excellent exemple où les passants peuvent jouer avec des dinosaures, des animaux sauvages, interagir avec les éléments mais aussi avec un cosmonaute !

Les projections 3D 

Les projections ne sont pas récentes mais ont vraiment évolué et permettent de donner des illusions de relief et de perspective sans avoir besoin de lunettes. Les projections jouent aujourd’hui sur la structure des bâtiments où elles sont visibles, ce qui permet d’accroitre leur efficacité tout en donnant l’illusion de modifier la réalité. Les ombres, les couleurs et les apparences sont changées, le public est généralement captivé par l’animation. Nokia et Microsoft ont par exemple lancé un événement 4D pour promouvoir le téléphone Nokia Lumia.

Lien : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=SX2Gd-kqV5s#!

III. LA REALITE AUGMENTEE DOPE LE MARKETING MOBILE

Quelques notions et fait du marketing mobile

Comme nous en avons déjà parlé en cours, vous savez que le web sur mobile se développe à une vitesse fulgurante. Dans le monde, 4 consommateurs sur 5 peuvent accéder à Internet et au commerce en ligne via leur mobile, contre 1 consommateur sur 5 via leur ordinateur. (Etude Digital Life).

De plus le marché du smartphone est en constante croissance, et une croissance non négligeable. En 2010 le marché mondial comptait 55,8 millions de smartphones, en 2011 on atteint les 97 millions.

Le mobile et donc devenu un enjeu majeur du  marketing. On appelle cette nouvelle tendance le marketing mobile ou m-marketing. Les utilisateurs du web sur mobiles sont eux appelés des mobinautes. En France on compte prés de 18 millions de mobinautes en 2011 soit une augmentation de 35% par rapport à 2010.

Les mobinautes et la réalité augmentée

Les applications de jeux et de services se développent aussi très bien et très rapidement sur le support mobile : des QR codes à la géolocalisation, la réalité augmentée s’impose de plus en plus comme une application de service et de jeux pour les mobinautes.

N’ayant besoin que d’un capteur vidéo, d’une connexion à Internet et d’une application décryptant les outils nécessaires à la réalité augmentée, les smartphones sont des supports tout à fait compatibles. D’autant plus qu’ils sont constamment avec les consommateurs potentiels. L’utilisation est rendue plus accessible que sur un ordinateur fixe ou portable puisque l’outil suit le consommateur et qu’il peut donc tester la réalité augmentée à tout moment.

Aussi, la réalité augmentée est un outils qu’on associe de plus en plus à la géolocalisation avec des application telle que CultureClic http://www.cultureclic.fr/ dont nous allons regarder la vidéo. La réalité augmentée vient enrichir la géolocalisation avec une utilisation plus gadget et spectaculaire.

Le principe de la réalité augmentée qui vise à enrichir une imge réelle avec des données ou des images virtuelles sur un écran s’adapte complètement à une utilisation sur smartphone, notammenent lorsqu’elle est couplée à la géolocalisation pour vister une ville comme le peopose l’application CultureClic et bien d’autres.

Aussi la réalité augmentée offre une valeur ajoutée au marketing jusqu’alors inaccessible via les media digitaux : le marketing expérientiel

Le marketing expérientiel c’est d’intégrer le client lui-même en chair et en os dans une mise en scène qui à pour but de faire passer les valeurs de la marque. On peut l’associer au marketing opérationnel et à la théâtralisation du lieu de vente dans une version digitale.

Pour ce qui est des objectifs de la réalité augmentée comme une pratique marketing sur mobile, on peut dire qu’ils visent d’abord à acquérir de nouveaux clients grâce à son aspect inédit et innovant. La réalité augmentée peut aussi être utilisée pour fidéliser sa clientèle en lui offrant un service innovant et pratique.

Les enjeux marketing de la réalité augmentée couplée au marketing mobile

Aujourd’hui la réalité augmentée sur mobile est encore dans une phase de développement est n’est pas complètement installée dans les habitudes marketing des entreprises mais si son développement continue ainsi on peut dire que dans un avenir proche elle sera décisive dans le processus d’achat.

En permettant au consommateur de tester le produit en direct ou d’accéder à un grand nombre d’information tout en le divertissant, la RA pourra débloquer des freins concernant l’acte d’achat directement sur le lieu de vente et aussi créer peut-être plus d’achat d’impulsion.

Au-delà de cet effet de nouveauté et l’aspect gadget de la réalité augmentée on peut donc voir un véritable atout autant au niveau de l’image, de la notoriété que sur l’acte d’achat.. C’est donc une technique très intéressante pour les entreprises qui avaient du mal à s’installer dans le marketing mobile.

Avec le divertissement et l’apport de service de la réalité augmentée et le fait que  le téléchargement d’application soit un acte délibéré de la part du consommateur, on surmonte le problème de l’intrusion dans le téléphone et donc la vie privée du consommateur. C’est lui-même qui accepte la marque. Sachant que les consommateurs sont de plsu en plus accro à leur téléphone c’est un marché qui est des plus intéressents pour les annonceurs donc un marché prometteur.

Ce que nous pouvons retenir sur la Réalité Augmentée

L’intérêt de ce type de système pour les communicants c’est de parvenir à faire le pont entre le réel et le virtuel. Donner vie au « off » dans un univers de plus en plus « on ».

Le véritable avantage de cette pratique pour les populations, c’est qu’elle permet de se réinventer sa propre réalité, de la voir, et de la vivre différemment.

La quête de l’expérimentation à tout prix est pleinement assouvie. Cette pratique: La réalité augmentée est actuellement en vogue.

La réalité augmentée ajoute un nouvel éventail de solutions pour interagir avec les publicités et les évènements.A travers l’écran l’audience accède à une nouvelle façon de découvrir des produits, d’utiliser des services ou même de jouer ! Il n’y a plus de limites, l’impossible devient accessible.

1 objectif: Les marques l’utilise de plus en plus régulièrement pour faire participer le public à leurs différentes manifestations, une nouvelle façon de relier le monde réel au digital. Un second objectif : est la création de contenu virtuel par les passants sur les plateformes sociales comme Youtube, Facebook ou Twitter et générer des liens vers le site de la marque (Lorsqu’on désire optimiser son référencement par une stratégie SEO).

Les marques recherchent de la visibilité sur Internet et cette nouvelle technologie apporte un moyen supplémentaire pour générer des conversations et un potentiel « buzz » sur les média sociaux.

La RA touche de plus en plus de domaines : jeux vidéo, publicité, cinéma, télévision, industries, médical nous allons donc voir ensemble des exemples précis de ses applications concrètes.

http://www.youtube.com/watch?v=IE8oItQLNbk&feature=youtu.be

 

Présentation Slideshare du diaporama dédié :

La réalité augmentée et ses usages par les entreprises

L’utilisation de la réalité augmentée par les entreprises

Melanie Douglas – Séverine Dupas – Marine Entressangle – Morgane Gaiddon – Charlotte Gambini

SOMMAIRE

1) Présentation de la réalité augmentée

2) A quoi sert-elle ?

3) Fonctionnement

4) Annonceurs et cibles

5) Conlusion

________________________________________________________________________________________

Définition et domaines de compétence de la réalité augmentée

Qu’est ce que la réalité augmentée?

Il s’agît d’un système qui permet de superposer une image virtuelle 3D ou 2D sur une image de la réalité, en temps réel, tout en ayant la possibilité d’interagir avec l’ensemble !

Elle désigne les différentes méthodes qui permettent d’incruster de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence d’images. Elle s’applique aussi bien à la perception visuelle (superposition d’image virtuelle aux images réelles) qu’aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives.

Ces applications sont multiples et touchent de plus en plus de domaines, tels que les jeux vidéo, l’éducation par le jeu, les chasses au trésor virtuelles, le cinéma et la télévision (post-production, studios virtuels, retransmissions sportives…), les industries (conception, design, maintenance, assemblage, pilotage, robotique et télérobotique, implantation, étude d’impact…) ou le médical.

Le principe n’est pas nouveau : la société TOTAL IMMERSION y travaille depuis quelques années mais c’est seulement depuis un peu plus d’un an que la réalité augmentée est apparue dans notre quotidien.

L’utilisation de la Réalité Augmentée était déjà présente dans certains jeux vidéo depuis 2007 et la sortie de la PlayStation3. Le développement de cette technologie a permis d’accorder une promesse de divertissement très forte aux consommateurs, et c’est le cas avec le jeu « Eye Pet ».

À quels domaines s’applique la réalité augmentée?

– Édition

Hyperlivre – Le sens des choses. Edité à 50 000 exemplaires, le livre est remplit de codes barres 2D permettant d’accéder à des contenus complémentaires.

– Musique

Le dernier album du rappeur français SINIK (Ballon d’or, 2009) utilise ce principe, en tant que Bonus.

L’album live d’Alexx & Mooonshiners propose une eBoite à .musique en réalité augmentée Un tag à l’ouverture de l’abum permet l’affichage d’un jukebox animé en 3D proposant l’écoute des morceaux de l’album, chacun étant associé à une animation propre.

– Publicité

La réalité augmentée sert par exemple à insérer des encarts publicitaires. En 2011, Volkswagen réfléchit à un moyen de faire découvrir la Nouvelle Golf Cabriolet dans ses concessions alors que le modèle n’est pas encore sur place.

L’ idée de la réalité augmentée est alors étudiée

Chaque visiteurs peut alors voir la voiture à taille réelle grâce à son smartphone et aux nombreux marqueurs présents dans les concessions mais également sur des flyers ou encarts presse.

– Industrie

La réalité augmentée permet d’insérer des automobiles n’existant que dans un ordinateur dans des décors réels filmés (villes par exemple) et de les faire interagir avec les éléments réels afin de visualiser l’intégration du prototype dans le paysage réel.

Comment la réalité augmentée est-elle utilisée jusque dans l'industrie

– Loisirs

La réalité augmentée permet de plonger le spectateur au cœur d’un monde partiellement réel (des décors réels) et partiellement virtuel (des objets, des animaux…). Le spectateur devient acteur en interagissant avec les objets virtuels toujours grâce à des capteurs.

Une première application accessible au grand public existe au Futuroscope depuis avril 2008, dans l’attraction Les Animaux du Futur, réalisée par la société française Total Immersion.

À l’occasion de la sortie du film Arthur et la Vengeance de Maltazard en décembre 2009, Dassault Systèmes a conçu un jeu en réalité augmentée sur les paquets de céréales Chocapic.

– Cuisine

La réalité augmentée peut permettre d’apporter une aide à la découpe des mets. Comme avec l’application Slice pour IPhone qui superpose un patron lorsque l’on filme sa pizza ou son gateau.

Comment utiliser la réalité augmentée jusque dans la cuisine

La réalitée augmentée est à la base étudiée sur les ordinateurs mais on peut voir que le concept se développe de plus en plus sur les smartphones, afin de suivre les consommateurs qui sont de plus en plus mobiles.

– Patrimoine et tourisme

La réalité augmentée est également un atout pour les sites patrimoniaux. L’ Abbaye de Cluny a ainsi mis en place des bornes qui permettent de voir l’état de l’abbaye au xve siècle et à Cherbourg, il est possible de visualiser le château-fort disparu en 3D grâce à une application téléchargeable sur un smartphone ou une tablette tactile.

L'abbaye de Cluny se visite aussi en réalité augmentée!

Une expérience dans ce domaine a également été menée par Amiens avec la possibilité de télécharger une application permettant de visualiser la cathédrale en 3D et en couleurs.

La réalité augmentée permet d’enrichir l’expérience des visiteurs de lieux touristiques en proposant des contenus associés à ce qu’il est en train de regarder.

– E-Commerce

La réalité augmentée est un élément d’aide à la prise de décision dans l’acte d’achat pour le e-commerce. Le consommateur peut visualiser des meubles dans son propre intérieur grâce à une photo. Le mobilier modélisé en 3D est ainsi représenté dans ses proportions réelles, chez soi ou dans quelque visuel que ce soit, ce qui rassure grandement le cyber-acheteur lors de son choix de mobilier. Exemple: Achatdesign.com.

Les acteurs du e-commerce sont de plus en plus nombreux à proposer ce service à leurs clients : les sites de But, Made In Design, La Redoute, par exemple, se sont dotés en 2010 d’une cabine d’essayage pour le mobilier et les objets de décoration de leur catalogue.

But propose de visualiser le mobilier chez vous grâce à la réalité augmentée

Dans le domaine de l’optique les technologies d’essayage virtuel permettent de faciliter l’achat de lunettes. L’internaute était jusqu’alors freiné par l’impossibilité de voir le rendu de la lunette sur son visage ce qui provoquait un faible taux de conversion et des retours importants. Il est possible d’essayer ses lunettes sur photo ou webcam avec les technologies développées par la start-up FittingBox.

A quoi sert la réalité augmentée?

La réalité augmentée permet de plonger le spectateur au cœur d’un monde partiellement réel (décors réels) et partiellement virtuel (des objets, des animaux…). Le spectateur devient alors acteur en interagissant avec les objets virtuels au moyen de capteurs.

La faculté de mélanger le réel et le virtuel permet d’aller au-delà de la simple amélioration des techniques de production d’images publicitaires déjà existantes.

Des possibilités tout à fait nouvelles sont offertes, notamment dans le domaine du commerce électronique. Il est depuis longtemps possible de visualiser des catalogues de produits en ligne, sous forme de photographies ou parfois de modèles 3D texturés, qu’il est permis de contempler sous différents angles.

Mais un inconvénient majeur de cette formule de vente est qu’elle ne permet pas au client «d’essayer» le produit, c’est-à-dire par exemple de vérifier si un vêtement correspond bien à sa silhouette, ou si un meuble ne dénature pas avec le reste de la pièce qu’il souhaite fournir. La composition numérique permet de progresser dans ce sens.

La réalité augmentée représente tout de même un levier marketing efficace pour générer du buzz et valoriser l’aspect high tech d’une marque.

Comment fonctionne la réalité augmentée?

La réalité augmentée est la superposition du virtuel au réel. Les scènes réelles sont capturées par une caméra et elles sont mélangées à des images virtuelles. Elle offre la possibilité d’être immergé dans un environnement virtuel avec des perceptions aussi bien tactiles, auditives et pourquoi pas olfactives. ET bien sûr en temps réel !

L’aspect technique de la réalité augmentée :

La première difficulté pour faire de la réalité augmentée est de localiser le réel dans le virtuel avec le même point de vue.

Il s’agit en fait de placer dans la scène réelle des marqueurs qui permettent de calculer les coordonnées 3D à partir de 3 points spécifiques reconnus par le système. Cette technologie peut être utilisée avec une simple webcam ou un téléphone portable. La difficulté est de calculer la pose de la caméra réelle pour la faire coïncider avec la caméra virtuelle.

La réalité augmentée, comment ça marche?

Les programmes de réalité augmentée sont ainsi conçus pour reconnaitre des formes, des lieux ou des visages.

Qui utilise et à qui s’adresse la réalité augmentée?

Les annonceurs qui utilisent la réalité augmentée

En cette période de crise où les entreprises tentent par tous les moyens de conserver et développer leurs parts de marché, les annonceurs rivalisent d’innovations pour promouvoir leurs produits et services. En ce sens, les départements marketing se livrent une bataille intensive pour créer l’événement autour du lancement de leur produit et donc accélérer le réflexe d’achat auprès des consommateurs.

Quelques exemples :

Ray Ban utilise la réalité augmentée dans une chasse au trésor !

Ray Ban utilize la réalité augmentée pour une chasse au trésor

Des étudiants de la Miami Ad School ont créé un projet très intéressant pour la fameuse marque de lunette Ray Ban. Ce superbe dispositif mixe ainsi une application iPhone, la géolocalisation, une chasse au trésor dans la ville et la réalité augmenté.

Les opticiens Atol ont sorti une collection de lunettes nommée Nu. Afin de faire la promotion de ces nouveaux modèles, un espace sur le site d’Atol permet aux internautes un « essayage virtuel », à base de réalité augmentée.

Axe utilise la réalité augmentée pour faire tomber les anges !

C’est à la gare Victoria station, à Londres, qu’Axe innove dans ses opérations marketing, en utilisant la réalité augmentée. Le tag permettant le repère 3D sur le sol demande au passant de regarder en l’air. Si c’est le cas, alors la personne qu’on pourrait qualifier de « maître du jeu » fait tomber un ange virtuel, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

IKEA a lancé une application iPhone en réalité augmentée.

IKÉA lance son application iPhone en réalité augmentée

IKÉA lance son application iPhone en réalité augmentée

L’application permet aux utilisateurs de choisir l’un des modèles du catalogue et de le superposer, en ajustant sa taille, sur une image prise par le capteur photo de l’appareil (Smartphone). Avant de vous déplacer, mieux vaut tester ce superbe service.

À qui s’adresse la réalité augmentée?

De plus en plus de consommateurs sont équipés de Smartphones rendant possible le concept de réalité augmentée. En effet, selon l’institut GFK, fin 2010, les ventes de Smartphones ont progressé en volume de 138% en France par rapport à la même période l’année précédente, ce qui conforte les entreprises dans l’utilisation des applications mobiles au sein de leurs stratégies de communication. En outre, ce nouveau phénomène est d’autant plus important que les applications de géo localisation qui lui sont généralement complémentaires, se sont multipliées sur les iPhones et mobiles Android.

Néanmoins la cible principale s’avère être les jeunes: prenons l’exemple de Mac Donalds France pour sa dernière campagne de promotion digitale autour du Happy Meal. L’expérience de réalité augmentée proposée est destinée à être réalisée à la maison. Il suffit d’imprimer une image, de lancer un programme et de présenter l’image devant sa webcam pour voir la boite Happy Meal s’animer.

Un système de pictogrammes imprimés sur le document permet à l’enfant de sélectionner un scénario en positionnant son doigt dessus. Ludique et intuitive, cette expérience peut même être réalisée par les plus petits. La réalité augmentée est un nouvel outil pour le kid marketing.

La réalité augmentée en quelques mots…

La réalité augmentée un levier marketing efficace pour générer du buzz et valoriser l’aspect high tech d’une marque.

En effet la réalité augmentée est innovante et les marques l’ont bien compri en tirant le meilleur parti de cette technologie.

Elle a également un fort potentiel d’appropriation: l’ idée de fournir un contenu interactif et personnalisé en fonction de l’utilisateur est plus intéressant qu’une vidéo ou de simples images.

On parlera alors de son service de contenu: il est fort probable que la grande majorité des utilisateurs ne possèdent pas la capacité ou les connaissances pour générer des vidéos, par exemple.

La réalité augmentée permet alors de leur proposer de réaliser de petits films où ils sont les héros ou encore intégrer l’utilisateur dans un environnement de marque.
L’interaction entre la marque et son client ou entre les clients d’une marque entre eux peut générer un cercle vertueux de viralité : en plus d’être de haute qualité, le contenu créé par les applications de réalité augmentée est très divertissant et ludique.

Sa faculté à surprendre l’utilisateur peut inciter celui-ci à le partager à son tour à sa communauté d’amis, elle même susceptible de suivre le même parcours…

 La réalité augmentée est en train d’envahir tous les domaines, et nombreux sont ceux qui se demandent encore quel est son intérêt réel. Force est de constater que cette technologie est encore récente et que de nombreux progrès sont à réaliser.

Néanmoins, l’évolution est très rapide, les projets sont de plus en plus convaincants,ce qui laisse à penser que la réalité augmentée deviendra omniprésente d’ici à 2 ou 3 ans.

Présentation orale illustrant la Réalité Augmentée

Visualisez le support de présentation orale: La Réalité Augmentée

Vidéo illustrant le principe de réalité augmentée

Comment les marques utilisent Facebook ?

Comment les marques utilisent Facebook ?

Avec l’apparition du web 2.0 et le développement des médias sociaux, les marques renforcent leur présence sur la toile et notamment sur le plus grand réseau social : Facebook. Comment les marques utilisent Facebook, quel intérêt ont-elles ? Comment améliorer la pertinence de la présence digitale d’une marque. Cet exposé réalisé par des étudiants de troisième année à l’EFAP développera ces questions.

  1. Introduction à Facebook

Facebook est le réseau social sur internet qui permet à toute personne de posséder un compte de créer son profil et d’y publier des informations.

  • A) Petit récapitulatif historique

Le 14 mai 1984, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg est né. Le 4 février 2004, il a fondé « The Facebook » dans sa chambre d’étudiant à Harvard, initialement à l’adresse thefacebook.com. L’inscription a d’abord été limitée aux étudiants de l’université Harvard. Le premier mois, 2/3 de la population de l’université était inscrite sur le service. 4 autres étudiants de l’université, Eduardo Saverin (aspect commercial), Dustin Moskovitz (programmeur), Andrew McCollum (graphiste), et Chris Hughes ont rejoint Zuckerberg pour l’aider à promouvoir le site. En mars 2004, Facebook s’est élargi aux universités Stanford, Columbia et Yale. Cette expansion a continué avec l’ouverture de Facebook à l’Ivy League et aux écoles de la région de Boston et à la plupart des universités au Canada et aux États-Unis. En juin 2004, Facebook établit son siège social à Palo Alto, en Californie. Zuckerberg rencontre Peter Thiel qui investit dans le lancement.

En 2005 la société a enlevé la particule « The » de son nom. Elle achète le nom du domaine facebook.com pour 200 000 dollars. En septembre de cette année, Zuckerberg a lancé une version pour les écoles secondaires, mais il fallait une invitation. À partir du 26 septembre 2006, toute personne âgée d’au moins 13 ans et possédant une adresse électronique valide a pu posséder un compte. Le 5 septembre 2006 Zuckerberg lance le concept de « news feed », un flux d’activité en temps réel de ce que les amis Facebook font sur le réseau.

Le 24 mai 2007 il y a l’ouverture de la plateforme développeurs permettant la création d’applications Facebook par des tiers. En automne de cette année, plus d’un million de français sont inscrits sur Facebook.

En octobre 2008, Facebook a annoncé que le site allait établir son siège international à Dublin, en Irlande.

A la fin de janvier 2010, le livre qui retrace l’histoire de la naissance de Facebook est publié. Le film « The Social Network » qui retrace la création de « The Facebook » à l’université de Harvard, est sorti le 13 octobre 2010 dans les salles françaises. En novembre 2010, Mark Zuckerberg annonce le lancement d’un système de messagerie e-mail, avec le nom de domaine @facebook.com. Ce service vise concurrence les webmail de Google et Microsoft, Gmail et Hotmail.

Début janvier 2011, Facebook a été valorisé 50 milliards de dollars américains.

  • B) Les chiffres d’aujourd’hui
  • Plus de 900 employés

  • Plus de 800 millions d’utilisateurs dans le monde

  • Plus de 22 millions d’utilisateurs en France

  • 2ième site mondial

  • 1er site en France sur mobile

  • 2 milliards dollars de revenus basés sur la publicité

  • En moyenne 20 à 30% des utilisateurs d’Internet se connectent à Facebook chaque jour

  • 70% des utilisateurs de Facebook sont hors des USA

  • 5,2% des utilisateurs de Facebook sont français

  • En moyenne les utilisateurs de Facebook ont 130 amis.

  • 50% des utilisateurs se connectent quotidiennement

  • Plus de 8 milliards de minutes passées chaque jour sur Facebook

  • Plus de 45 millions de statuts mis à jour chaque jour

  • 2 milliards de photos téléchargées chaque jour

2. Facebook, quelle utilité pour les marques ?

 Une marque peut vouloir communiquer sur un événement, par exemple sur le lancement d’un produit ou service, en créant une page ou un groupe Facebook et faire ainsi de la publicité ciblée à moindre coût. Elle pourra aussi recruter des collaborateurs, rechercher des partenaires, des clients, en rencontrant les amis de ses amis. D’autre part, elle cherchera à maintenir le contact avec ses anciennes et nouvelles relations professionnelles et apprendre à mieux les connaître, à travers les applications Facebook. Avec Facebook, elle tentera d’améliorer son référencement, en étant non seulement présente mais bel et bien active. Elle effectuera une veille sur les entreprises et secteurs actifs et concurrents, en sondant la popularité des groupes. Dans la poursuite de ce même objectif, elle pourra établir de façon simple et rapide des sondages d’opinion, des mini-enquêtes, afin d’affiner sa cible. Enfin, pour donner une image active, elle n’hésitera pas à publier et partager images & fichiers divers et variés.

  • A. Les avantages & Inconvénients de Facebook

La gratuité de cette présence sur le net & la rapidité de diffusion : l’inscription et l’utilisation de Facebook sont gratuites. Les informations présentes sur le profil et les pages se propagent rapidement et en masse.

La dimension de la communauté : Facebook fait partie des réseaux les plus fréquentés et les plus dynamiques, d’où l’intérêt de s’y inscrire : plus il y a de membres, plus ils sont actifs et plus les messages concernant la marque auront de portée.

L’indexation par Google : Google indexe les profils et pages des membres Facebook. Autrement dit, les internautes qui effectuent une recherche Google avec par exemple la requête « la marque X » pourront accéder à son profil et ses pages Facebook depuis Google. Autrement dit, on augmente la présence de la marque sur la toile.

Chronophage : la lecture des flux RSS et des news des amis, les invitations à joindre des groupes ou à participer à des jeux, l’envoi de messages, … toutes ces nombreuses applications ludiques et virales, qui font l’intérêt du réseau social, nécessitent beaucoup de temps.

  • B. La page Fan
  • 1) Objectif

Le moyen le plus utilisé sur Facebook par les marques est la création d’une page fan, celle ci étant gratuite. Les marques qui utilisent ce moyen sont celles qui veulent communiquer en B to C, et dont la cible est très présente sur Facebook. Toutes les marques n’ont pas d’intérêt à communiquer sur Facebook. Chaque membre de la communauté peut devenir un ambassadeur, pour cela la marque doit lui en fournir les moyens : applications, contenus éditoriaux, avantages clients, l’intégrer dans la vie de l’entreprise, lui permettre de donner son avis sur les prochains produits… les moyens sont nombreux et dépendent essentiellement de l’ADN de la marque.

L’utilisation d’une page Facebook pour une marque s’inclut bien sur dans une stratégie de communication globale. Elle mérite d’être entretenue, de proposer un réel contenu à ses fans. Il faudra donc rivaliser d’inventivité pour suggérer les « J’aime » et le partage à ses proches pour agrandir la communauté. Par ce biais la marque est sûre de créer un lien durable avec ses clients et s’offre en plus un moyen de pouvoir communiquer avec eux quasiment en temps réel.

La création d’une page Facebook répond à plusieurs objectifs pour une marque :

  • Recruter sur Facebook (combiné à d’autres réseaux sociaux comme Viadeo)
  • Trouver des prospects et des partenaires
  • Effectuer de la veille (en naviguant sur les pages de votre secteur d’activité)
  • Développer son capital social : une page Facebook ne se traduit pas directement en retour sur investissement. Son but est plutôt de générer une communauté autour d’une marque, d’augmenter son réseau, son capital de sympathie et sa notoriété.
  • Faire de la publicité : en communiquant sur les produits de la marque et sur l’actualité de l’entreprise.
  • 2) Ton et comportement

Quelles informations diffuser ? Comment communiquer ?

Une fois votre page créée, il va vous falloir l’animer régulièrement et proposer du contenu à vos « fans » (les membres de votre page). Pour ce faire, n’hésitez pas à publier les actualités de votre entreprise soit en écrivant des articles ou en publiant des liens vers votre site. La publication de photos et de vidéos est aussi la bienvenue pour dynamiser votre page. Les entreprises commerciales peuvent mettre leurs promotions en avant. Lors d’événement important, ne pas hésiter à inviter ses fans grâce à la fonctionnalité « événement » : ils recevront alors une invitation personnalisée.

Le ton à adopter par une marque sur une page Facebook est un ton détendu, cordial et proche de sa communauté. La page permet de créer un contact avec les fans, il faut donc s’adresser directement à eux et discuter avec eux lorsqu’ils commentent les publications et statuts.

Créer des jeux concours via sa page fan est un moyen de générer du trafic sur celle ci, en proposant un avantage spécifique à la communauté présente sur votre page. De nombreuses marques ont utilisé ce moyen. Il s’agit d’être créatif, de proposer un jeu concours adapté à la cible, d’être le plus interactif possible. Il faut faire participer au maximum les fans, pour leur faire gagner des réductions sur votre marque ou bien des produits de votre marque. Le jeu concours est un très bon moyen de faire de la publicité tout en rendant votre marque sympathique.

  • 3) Comment recruter des fans et quelle utilité pour les fans ?

Lorsque la page est créée, il faut recruter des fans. Pour cela, il faut suggérer à vos amis sur Facebook de devenir fan de la page. Il faut aussi communiquer largement sur l’existence de votre page à l’extérieur, en insérant un « badge » sur votre site ou en insérant l’adresse de votre page dans vos signatures de mail. La page Facebook doit être visible sur tous les supports de communication de la marque afin de générer beaucoup de fans sur celle ci.

Facebook propose aussi un module de publicité payant, payable au clic ou à la journée de publicité.

« Les pages de fans permettent de renforcer la relation avec les fans : 61% d’entre eux déclarent qu’être fan les conforte dans le fait d’être client de la marque. 36% des fans déclarent même avoir changé favorablement leur opinion sur la marque depuis qu’ils sont fans». Selon un sondage, les fans déclarent également que les pages de marques leur permettent de mieux connaître ses produits (65%), d’obtenir des informations utiles pour décider de l’achat d’un produit ou service de la marque (62%), de mieux les choisir (57%), et leur donne envie d’en parler autour d’eux (60%). Bref, elles impactent l’ensemble du tunnel d’engagement de la notoriété à la recommandation.

Les fans sont des influenceurs par Facebook car ils émettent des avis, 45% des fans échangent avec leurs amis au sujet des marques au moins une fois par mois. Dans ces échanges, les fans sollicitent (33%) ou émettent des avis sur les marques de leur propre initiative (32%) ou lorsqu’ils sont sollicités (32%).

  • C. A quoi servent les applications ?

Puisque avoir une présence sur Facebook est plus que recommandé pour une marque, pourquoi ne pas pousser encore plus loin les avantages qu’offre cette immense plate-forme? Ce sont ainsi les objectifs que s’est fixé Facebook en mettant à disposition de nombreuses applications destinées à enrichir les profils de membres. Certaines sont évidemment totalement inutiles pour une entreprise néanmoins une partie d’entre elles permettent par exemple de lancer une autre forme de communication ainsi que de partager des documents ou des informations, tout en soignant l’image et le référencement de son entreprise.

Attention, sur il est interdit d’organiser des concours sur sa fan-page, sans avoir créé d’application Facebook qui « héberge » le concours. Kiabi a par exemple fait les frais de cette règle et a vu sa page supprimée. La société avait décidé d’organiser un concours sur sa page, sans passer par une application, a vu sa page supprimée par Facebook… et sans avertissement préalable. Prudence !

Les applications à ne pas manquer

  • – Pour communiquer

Twitter App : dans le cas où vous possédez un compte Twitter, cette option offre le moyen de relayer sur Facebook tout ce que vous postez sur Twitter. Pratique et efficace.
Ask the others: donne l’opportunité de poser des questions à votre communauté. Idéal pour faire de petits sondages personnalisés, faire évaluer des produits etc. Les résultats sont ensuite présentés sous forme de graphique « camembert ».

  • – Pour faire de la publicité

iPromote: fonctionnalité parfaite pour produire et lancer une vraie publicité sur un événement, un produit etc. On peut par exemple publier un flyer et inclure dessus le lien vers son site ou l’évènement en question.
My Business BlinkWeb : application pratique qui facilite fortement l’action de promotion. Elle donne l’occasion aux contacts de diffuser les pages directement sur leurs profils afin qu’ils puissent à leur tour relayer l’information.

Il existe aussi des applications pour du Personnal Branding ou pour des recherches d’emplois :
My Company’s Hiring (par LinkedIn) : c’est en quelle que sorte LA référence pour faire savoir à votre communauté que vous recherchez un stagiaire, un CDD, CDI etc. Il s’agit donc d’une application « spéciale recrutement ».
Define Me : donne la possibilité à vos contacts de vous attribuer des mots correspondant à votre profil. Répartis tel un nuage de tags, les mots qui reviennent le plus apparaissent ainsi en plus grande taille. Une façon pour un membre d’identifier vos activités en « un simple coup d’œil ».

  • D. Organiser une campagne de publicité sur Facebook

Principe : Facebook intègre une solution de publicité payante. Elle permet de faire de la publicité pour un produit, une entreprise ou une fan-page. Ces publicités apparaissent dans la colonne de droite de Facebook, lorsque l’utilisateur est connecté et l’invite à se rendre à devenir fan d’une page ou à découvrir le site d’une entreprise ou d’un produit.

Rédiger sa publicité : Les publicités sur Facebook se doivent d’être très courtes : le site de réseau social n’autorise que les titres ne dépassant pas 25 caractères. Les messages publicitaires sont eux, limités à 135 caractères, soit moins qu’un SMS. Il faut donc être bien au clair avec le discours que l’on veut mettre en avant car il sera impossible de tout dire. Le ton doit être direct, dynamique voire même incitatif. Idem pour le titre: le format est court et il faudra être très convaincant pour attirer l’œil de l’utilisateur déjà très sollicité par les actualités de son réseau et de ses amis, mis en valeur au centre de la page.

Ne pas négliger non plus l’impact de l’illustration de la publicité. Faire en sorte qu’elle fasse envie. Il ne faut pas choisir une photo trop chargée : l’image étant réduite en miniature, les détails, trop petits seront invisibles pour l’utilisateur. La photographie (ou le dessin) va constituer une véritable porte d’entrée dans la publicité de la marque: le mieux est de sélectionner une image qui représente soit fidèlement la marque ou le produit, soit totalement décalée, ce qui pourrait attirer l’œil de l’audience.

Payer au clic ou à l’affichage : Facebook propose deux modes de paiement pour les publicités : soit au clic, ce système est alors baptisé CPL (Coût Par Clic), soit à l’affichage, le système est alors baptisé CPM (Coût Pour Mille impressions) par Facebook.

  • Le paiement au clic : Le coût peut être très modique. Les mises démarrent à 1$ par jour pour une publicité. Sauf que pour 1$, la publicité ne risque pas de rapporter beaucoup de prospects. A l’instar des AdWords Google, vous payez le service au clic. Concrètement, Facebook fait payer les annonceurs à chaque fois qu’un utilisateur clique sur la publicité. Le système est donc rémunéré à la performance. Les annonceurs fixent un budget quotidien à dépenser en publicité, dès que le nombre de clics correspondant au budget est dépensé, la publicité cesse d’apparaître à l’écran. La mise minimale de la publicité au clic est de 0,01$ par clic.

  • Le paiement à l’affichage : Facebook offre aussi la possibilité de payer la publicité au forfait. Dans ce cas, l’annonceur ne facture pas la publicité au clic, mais au nombre d’affichages de la publicité. Dans ce cas, l’annonceur doit au minimum payer 1000 affichages de la publicité. Le coût minimal de la publicité est alors de 0,02$ pour 1000 affichages.

Cibler sa publicité : Le prix de la publicité dépend avant tout de la cible que l’annonceur souhaite viser. En effet, Facebook permet de créer des filtres sur l’affichage de la publicité, afin de mieux cibler les destinataires de la publicité. Il est possible de définir des profils de cible en fonction :

  • De l’âge,

  • Du sexe,

  • De la date d’anniversaire

  • Du pays d’origine,

  • De la ville d’origine

  • De la formation,

  • De l’emploi,

  • De la formation,

  • De la situation amoureuse,

  • Des contacts recherchés,

  • De la langue utilisée.

Plus la publicité est ciblée, plus elle sera efficace… et plus son coût augmentera. La force de Facebook est bel et bien qu’il regroupe des données privées de 350 millions de membres, ce qui ouvre la voie à un marketing très ciblé et plus pertinent.

  • III. Le Community Manager : Un vrai métier

Définition : Le Community Manager ou Gestionnaire de Communauté, a pour but d’animer et de fédérer pour une société ou une marque les échanges entre internautes utilisant les service web tel que les réseaux sociaux et de faire respecter les règles de bonne conduite au sein de cette communauté.(Wikipedia).

Il régit l’influence des marques sur la toile et a un rôle de porte-parole. Il est la voix visible et audible de la marque sur Internet.

Un métier émergeant :

Le Community Management est une activité très récente car l’Internet pour tous n’existe pas depuis si longtemps. C’est la possibilité pour n’importe quel Internaute de poster le fichier qu’il veut sur Internet qui a rendu le Community Management indispensable. Le Community management permet aussi de garder les mondes virtuels en conformité avec la loi. Il permet également d’être à l’écoute de ses utilisateurs pour pouvoir améliorer le produit en permanence. Le Community manager doit être force de proposition au quotidien concernant contenu, services et produits de la marque, sur la toile.

Le community manager sur Facebook : les points clefs à respecter

Le Community Manager doit répondre aux diverses questions et demandes d’information postées par les visiteurs sur la page qu’il est chargé d’administrer. Sans nécessairement apporter une réponse à toutes les questions, le fait d’y répondre dès que possible, montrera aux visiteurs que le Community Manager accorde de l’attention à leur demande. Ne pas répondre serait le signe d’un manque d’interet et de considération pour la communauté d’une marque, qui ne tardera pas à déserter la page. Répondre aux messages et favoriser l’échange.

Plus le nombre de commentaires est important , meilleure sera la visibilité de la page, grâce à la nature virale de Facebook.

-Community Manager doit adopter une stratégie dont il devra mesurer l’efficacité. Il ne se contente pas seulement d’observer l’évolution du nombre de fans, mais il doit également identifier les messages les plus populaires. Ils doivent être des relais d’information.

Préciser / animer l’objectif des échanges au sein de la communauté.

Lancer des sujets permettant de susciter le débat ou le partage d’expérience, de pratiques entre les internautes / consommateurs.

Assurer la fidélisation des membres à travers l’organisation d’événements on-line (interviews, newsletter, jeux, concours…).

Facebook : Populaire mais souvent mal utilisé par les marques

Le fait que les gens puissent viraliser, s’exprimer librement a une importance capitale !

Souvent ouvertes sans stratégies, les entreprises ne savent pas trop pourquoi elles ouvrent ces pages Facebook, à quoi elles vont servir, comment elles vont s’inscrire dans leur présence digitale globale, comment elles vont et doivent être gérées.
Cela amène souvent a des catastrophes si la marque panique et si elle est mal conseillée…
il n’est en effet pas simple d’accepter qu’il puisse y avoir autre chose que du discours ultra corporate sur un espace de marque…

Facebook est souvent mal compris et donc mal géré par les marques

Un exemple à suivre :Un bon exemple de Community management sur Facebook : le cas de LOFT. Il s’agit d’une marque de prêt à porter. Cette dernière a mis en ligne sa nouvelle collection sur sa page Facebook.

Photos très classiques pour un lancement de collection, un mannequin mettant en avant cette dernière.
Or, les consommateurs ont pu répondre et donner leur avis. Dans le cas présent,
les internautes ont critiqué la taille mannequin qu’ils mettaient en avant et que par conséquent on se rendait moins compte de ce que ça pouvait donner sur des filles dites « normales ».

L’équipe de LOFT a très bien géré sa page et les commentaires des internautes, puisque dès le lendemain ils publiaient des photos de 3 de leurs salariées portant des vêtements de la marque afin de répondre aux critiques. Les internautes ont apprécié de voir la vraie vie de l’entreprise. Une idée simple, gratuite qui montre à quel point en étant authentique et en écoutant ses fans, on peut avoir des bonnes initiatives.

Conclusion :

Un débat fait rage chez les protagonistes du monde 2.0 : le Community Manager doit-il être interne ou externe à l’entreprise ? Les avis sont partagés.

  • IV. Cas concrets : le bon & le mauvais élève

Le top 10 des marques qui ont le plus de fans français sur Facebook :

  • – Oasis fun page
  • – Disneyland Paris
  • – Nike Football France
  • – M&Ms France
  • – Effet Axe
  • – Schtroumpf Haribo
  • – La Vache qui rit
  • – La redoute
  • – Carambar
  • – KFC France

Effet générationnel, des love marks, fidélité, attachement à l’enfance, phénomène de mode. Cohérent avec le public de Facebook, adolescents et jeunes adultes.

  • 1. Oasis fun page

Plus de 2 millions de fans

Le succès d’une stratégie digitale axée sur les personnages (les fruits), présents dans les publicités télé et poursuivant leur succès sur les réseaux sociaux. Un vrai travail autour de l’identité de la marque prolongé grâce à une application mobile, un jeu, qui mène à la fan page.

La fan page propose des contenus variés et exclusifs mis à jour très régulièrement : vidéos (chanson de Noël), jeux, sondages, concours entre les fruits où les internautes peuvent voter (Fruit of the year qui a fait le buzz à la rentrée 2010)… cadeaux à gagner.

Falorisation de l’image et du capital sympathie de la marque. Facebook est efficace car le public visé est bien dans la tranche d’âge moyenne des utilisateurs de Facebook.

Toutefois, ce n’est qu’un levier de communication parmi d’autres : évènementiel, achat d’espace en télévision, vidéos …

Pour remercier tous les fans, une application a été créée, elle permettait de remercier individuellement chaque personne fan avec une photo sur son wall. Facebook a interdit l’application car elle provoquait un risque.

  • 2. échecs

Ou plutôt des échecs de community management.

Nestlé

L’histoire en 4 points :

Tout est parti d’une vidéo dans le cadre d’une campagne Greenpeace visant à critiquer Nestlé (via la marque KitKat) utilisant de l’huile de palme dans ses produits, cause majeure de la déforestation;

Les commentaires et l’invasion sur la page fan Facebook de Nestlé ont alors été très importants;

Nestlé, dans un souci de dialogue et de transparence, n’a pas souhaité modérer ces commentaires;

Devant le relais important sur la Toile, Nestlé a fermé sa Facebook Fan Page (le contraire de ce qu’il faut a priori faire)

Kiabi

L’enseigne d’habillement s’est fait connaître pour avoir perdu plus de 130 000 fans en une journée, et d’avoir vu sa fanpage supprimée par Facebook. Tout cela pour avoir organisé un jeu concours sans passer par une application dédiée, et donc en ne respectant pas les Conditions Générales d’Utilisation du Réseau Social.

L’enseigne a du tout recommencer et recruter les fans à nouveau.

Malabar

L’annonce d’un nouveau logo fait couler beaucoup d’entre sur la page Facebook de la marque du chewing-gum rose. Si les critiques étaient vives à l’encontre des responsables du marketing d’une part, qui ont choisi de bouleverser l’univers qui a bercé plusieurs générations d’adolescents et les designers du nouveau logo d’autre part, dont le talent est source de débat, force est de constater que ça a le mérite d’animer cette page.

Rien de plus simple que d’appliquer la bonne vieille maxime : “tendre le bâton pour se faire battre”.

Quand une opération de BadBuzz est bien montée, elle permet aux marques de recruter massivement par la complainte !

  • V. Facebook… mais pas que. Avec quoi peut-on le combiner ?

Facebook n’est plus le seul réseau social à s’imposer sur la toile. Aujourd’hui d’autres réseaux sociaux intéressent les internautes et les marques, notamment des réseaux plus professionnels.

Les principaux réseaux sociaux en millions de membres

Facebook : 300 millions membres (2e site le plus visité au monde)

Myspace (musique) : 260 millions membres (11e)


Habbo (ado) : 117 millions membres (2 916e)


Friendster : 90 millions membres (103e)


HI5 : 80 millions membres (38e)


Orkut : 67 millions membres (132e)


Twitter : 50 millions membres (13e)


Linkedin (pro): 45 millions membres (59e)


Bebo : 40 millions membres (231e)


Flickr (photo) : 32 millions membres (33e)


Skyblog (ado) : 26 millions membres (84e)


Viadeo (pro) : 8,5 millions membres (2 111e)

FlickR :

Fondé en 2004, FlickR est un réseau social de photos. Les photographes, professionnels ou amateurs peuvent y télécharger leurs photos.

Flickr peut servir de portfolio pour les photographes. C’est aussi une incroyable base de données photos grâce aux photos libres de droits.

Twitter :

Twitter est un outil de micro blogging qui permet d’envoyer des messages ou des « tweets » aux internautes qui suivent chaque compte.

En avril 2010, 105 millions d’utilisateurs étaient inscrits et 300.000 nouveaux utilisateurs s’inscrivent chaque jour. Si ce réseau est devenu très populaire aux Etats-Unis, où il est utilisé pour commenter les matchs de football américains et les faits et gestes des stars, la communauté Twitter française se limite encore principalement aux hommes et femmes politiques, et aux médias.

Twitter, permet d’organiser des concours, des promotions spéciales et autres opérations événementielles pour ainsi d’engager la discussion avec des clients.

Mais attention, Twitter se distingue assez naturellement de Facebook. Pour les marques, il sert principalement de canal de diffusion d’actualité et constitue un outil idéal de veille (de la concurrence, des innovations dans votre secteur d’activité…), alors que le second s’avère être un parfait lieu de partage et d’échanges.

Facebook, Twitter et Youtube sont les trois réseaux sociaux les plus massivement utilisés par les internautes mais aussi par les marques. 93% des campagnes de social média aurait recours à Facebook, 78% à Twitter et 61% à Youtube.

Comment les marques doivent-elles utiliser les réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux sont un support comme un autre. La très mauvaise idée est d’essayer d’être présent partout, de se disperser pour finalement être inconstant. Un blog qui n’est jamais mis à jour est contre-productif. A contrario, une newsletter bien entretenue, même si ce n’est pas le moyen le plus moderne de communiquer, peut s’avérer très efficace.

C’est la constance qui est récompensée sur Internet. Et la pertinence. Si on est présent sur Facebook juste pour faire clignoter sa marque, alors autant acheter une bannière.

Une bonne présence doit apporter quelque chose en rapport avec votre secteur. Que ce soit de l’actualité, du partage ou du contenu, le service doit être cohérent avec la marque pour renforcer les liens avec les utilisateurs.

Starbux fanpage

Un exemple de stratégie digitale déployée sur les réseaux sociaux

Coralie Bruillon, Yannick Van Meel, Laure Cattin, Alix Buchet, Clémentine Brochier, Claire Cartoux

En savoir plus :


YouTube Video

Facebook, quelle utilité pour les marques ?

Facebook est actuellement le leader incontesté des réseaux sociaux avec plus de 800 millions de membres à son actif.

Un tel rassemblement de personnes donc consommateurs potentiel ne peut qu’attirer les entreprises qui se voit aussi elles aussi, charmer par le réseau grâce à des fonctionnalités intéressantes.

On se rend compte que Facebook est très utilisé par les entreprises et qu’il leur permet d’avoir un canal supplémentaire de visibilité, de communication et ainsi générer plus de traffic sur leurs sites web.

Au final, on se rend compte que Facebook convient aussi bien aux internautes classiques qu’aux entreprises. Ses attraits, son fonctionnement participe à intéresser les deux parties et à proposer une plateforme intéressante pour l’investissement en publicité/communication.

Nous verrons donc par la suite, pourquoi les marques utilisent Facebook et quels sont les attentes des consommateurs.

I. L’état actuel :

A. Les attentes des entreprises :

Les entreprises sont aujourd’hui sur facebook pour plusieurs raisons, tout d’abord pour se signaler auprès de millions d’internautes qui font la démarche volontaire de se rendre quotidiennement sur le media. Bien qu’ils ne soient pas « captifs » au sens propre du terme, ils sont dans un environnement propice à recevoir et accepter des messages, si ces derniers sont sincères.

Une fois inscrit, les entreprises vont pouvoir :

  • Communiquer sur un événement, comme le lancement d’un produit ou service, et faire de la publicité ciblée à moindre coût
  • Recruter des collaborateurs, rechercher des partenaires, des clients, en rencontrant les amis de leurs « amis »
  • Améliorer leurs présences dans les moteurs de recherche puisque les éléments inscrits sur la page y seront indexés.
  • Maintenir le contact avec leurs anciennes et nouvelles relations professionnelles et apprendre à mieux les connaître, à travers les applications Facebook
  • Effectuer une veille sur les entreprises et secteurs actifs et concurrents, en sondant la popularité des groupes
  • Faire de façon simple et rapide des sondages d’opinion, des mini-enquêtes, afin d’affiner la cible de votre entreprise
  • Publier et partager des images et des fichiers, pour donner une image active de votre entreprise.

B. Motivation à l’adhésion d’une page :

Parmi les personnes ayant déclaré avoir adhéré à une « fan page » de marque sur Facebook, la raison principale semble être l’appréciation pour la marque (94%).

La volonté d’afficher son intérêt pour la marque sur Facebook est aussi un motif d’adhésion pour 42% des répondants, ainsi que d’avoir des informations ou des promotions sur la marque (40%).

Il est aussi intéressant de noter qu’un autre des motifs d’adhésion important est de pouvoir participer à un jeu-concours (26%), ce qui montre que le fait de cliquer sur « j’aime » peut se faire dans une optique plus transactionnelle que relationnelle, dans le sens où l’utilisateur qui décide de le faire peut être motivé par l’espérance d’un gain plutôt que par un réel intérêt pour la marque.

Il faut néanmoins noter que même s’il est présent, ce motif reste assez largement minoritaire chez les sondés.

Enfin, environ 20% des répondants se sont aussi inscrits pour donner leur avis sur la marque et interagir avec elle, et seulement 9% pour interagir avec d’autres « fans » de la marque, signe sans doute qu’une page de marque est un espace moins communautaire qu’une communauté de marque en ligne, le partage et les échanges entrant peu en compte dans les motifs d’adhésion.

Parmi les répondants ayant déclaré avoir adhéré à au moins une page de marque, on remarque tout d’abord qu’ils le font pour des marques qu’ils apprécient vraiment.

Les tendances moyennes font également apparaître que dans l’ensemble, les membres de pages de marque estiment que celles-ci sont assez légitimes sur par rapport à ceux ayant déclaré n’être fans d’aucune marque sur Facebook, qui ne les estiment pas légitimes.

Ces utilisateurs sont en outre plutôt favorables à ce que la marque les sollicite sur ces espaces que ce soit pour donner leur avis, ou pour participer à certaines des décisions de la marque.

Même si ces tendances ne sont pas extrêmement prononcées, elles montrent une certaine envie de coparticipation ou de collaboration à certaines décisions de la marque, et un désir d’interaction avec elle.

Ils sont aussi dans l’ensemble assez intéressés par ce qu’expriment les autres utilisateurs.

II. Qu’est ce qu’une bonne campagne Facebook ?

A. Les choses à faire :

Maîtriser sa communication.

Ce point peut paraître évident, mais il est crucial pour l’élaboration d’une communication commerciale au sein des réseaux sociaux. Il se peut que des internautes, enthousiastes sur un produit ou une marque aient créé un groupe ou une page pour les fans de manière non officiel. Il est préférable que l’entreprise créée ce groupe ou cette page elle-même afin de pouvoir gérer intégralement son image. De plus, cela apporte aux internautes une certaine crédibilité sur l’entreprise. Les informations communiquées sont véridiques, du moins, émanent directement de la marque. D’un coté plus technique, lors de la création d’un compte sur un réseau social, l’identifiant choisi apparaît directement dans l’URL. L’URL en question est alors appelée Vanity URL ou encore Marketing URL, on obtient par exemple une Vanity URL du type http://www.facebook.com/nom de la marque. En matière d’obtention de Vanity URL, le principe qui s’applique est celui du « premier arrivé, premier servi ». D’où la nécessité de ne pas attendre. Ainsi, de nombreuses entreprises ont déjà été confrontées au phénomène de Cybersquatting et ne peuvent plus utiliser le nom qu’elles souhaitent sur les réseaux sociaux puisque ces derniers ont déjà été réservés. Sur Facebook, si une entreprise ne possède pas de page officielle, cela peut laisser la place aux individus qui le souhaitent, de se rassembler autour de cette marque. Ils risquent donc de créer eux-mêmes la page, empêchant ainsi l’entreprise de posséder sa propre Vanity URL. Elle devra donc rajouter une lettre, un signe… Par exemple pour Mango, si elle avait déjà été créée auparavant, la nouvelle Vanity URL pourrait être http://www.facebook.com/mangofashion au lieu de http://www.facebook.com/mango. Cela peut donc amener des problèmes de référencements.

Faire preuve de transparence.

Directement liée à la liberté d’expression des membres de la communauté, la transparence dont fait preuve la marque dans sa communication et dans sa relation avec les internautes est cruciale. Un grand nombre d’entreprises mettent aujourd’hui cet élément en avant, en particulier lors de leur communication sur les réseaux sociaux : puisqu’il est a priori si facile de raconter n’importe quoi sur Internet, les internautes seront de plus en plus méfiants et valoriseront un discours clair et authentique. Aux entreprises de trouver des informations simples, qui n’effraient pas les consommateurs, compréhensibles, et surtout vraisemblables. L’internaute veut des preuves (qui peuvent être les avis d’un expert, des tests produits, sondages, avis de la presse…) pour avoir confiance en l’entreprise.

Effectuer une veille.

En sondant les conversations et les groupes, il est possible de surveiller ce qui se dit sur la marque, ou les concurrents, de se tenir informer sur leurs moindres faits et gestes et de s’adapter. De plus, cela permet de contrôler et prévenir les situations de crise. Une entreprise n’est pas à l’abri d’un « bad buzz », de rumeurs négatives fondées (ou non) qui se propagent à une vitesse folle sur le net. Le moindre faux pas d’une entreprise est immédiatement repris par tous en un temps record. Assurer une veille continue de tout ce qui se dit de l’entreprise ou de la marque est la garantie d’offrir un droit de réponse dans les délais appropriés. Facebook permet donc de réagir très rapidement et de communiquer directement à la source. Mais c’est également un moyen de rester au courant de ce qui se fait sur différents supports au niveau du marketing et de la communication sur Internet. Par conséquent, il est plus que nécessaire pour une structure d’être au fait de ce que l’on raconte sur elle.

Collaborer avec les utilisateurs.

Facebook est un moyen simple de faire des sondages d’opinion, des mini-enquêtes afin de mieux cibler son activité. Les hommes politiques par exemple l’ont bien compris, les réseaux sociaux peuvent les aider à estimer les opinions des internautes. En effet en utilisant la puissance de Facebook et surtout de ses millions de membres, certains candidats à la candidature présidentielle aux USA on pu analyser leur popularité potentielle. Il est par exemple possible d’utiliser Facebook pour tester des concepts et des idées avant de les mettre en application pratique, de récolter les avis des internautes ou encore d’échanger sur des projets… Mais cette démarche peut aussi se faire à postériori: une fois le produit lancé on peut créer un groupe d’utilisateurs pour obtenir rapidement des remontées sur les produits, les améliorations à apporter… L’entreprise, si elle a un certain budget consacré à ce type d’action, peut également lancer un test produit. Les internautes sont toujours friands de ce genre d’évènements.

Interagir avec les utilisateurs.

Il est possible par exemple de publier les articles des leaders d’opinion, s’il y en a. Un client aura toujours plus d’influence sur les autres que l’entreprise n’en aura jamais. Il est donc important d’identifier les membres actifs, et de leur donner envie de relayer l’information (les faire se sentir privilégiés, solliciter leurs commentaires, leur aide…). S’il y a de fortes personnalités, il est également possible de nommer ces personnes ambassadrices de la marque… Un élément important afin de contenter le (futur) client est de lui laisser sa liberté d’expression, de lui permettre d’exprimer son avis, qu’il soit positif ou négatif, et d’interagir avec lui plutôt que de réfréner sa participation. Cela présuppose une grande intégrité et un souci de satisfaire le client : une plainte non traitée ou traitée de façon négative aura un impact désastreux. Une même plainte ou critique traitée de façon positive et proactive aura un retour bénéfique. La liberté d’expression au sein d’une communauté en ligne est primordiale dans la création d’implication du consommateur. De plus, accepter les critiques donne une image ouverte et transparente de l’entreprise. Améliorer le produit ou le service en conséquence donne une image réactive. Au travers de discussions avec les fans, en étant toujours à l’écoute des clients qui rencontrent des problèmes, la marque aura une meilleure appréhension de l’évolution du marché, une meilleure connaissance de leurs attentes, et sera plus réactive dans les changements stratégiques à effectuer. Il est donc très important pour l’entreprise de répondre à ses internautes, de prendre en compte leur(s) remarque(s) et de le leur notifier.

Cibler son public lorsque cela est possible :

Soit en créant des pages sur des réseaux sociaux spécialisés (de niche) soit en communiquant uniquement à un type d’internaute, c’est-à-dire individualiser la communication. Il existe différents genres d’internautes, il est donc parfois intéressant de ne viser qu’un seul type de ces internautes en fonction du but recherché. Voici la classification de ces cybernautes :

  • Les « créateurs » : ce sont les internautes les plus actifs sur le web, ils sont pour la plupart blogueurs et donc créateurs de contenus, ils sont dans certains cas des influenceurs très importants pour le reste des internautes.
  • Les « communicants » : ces personnes se servent des outils 2.0 pour mettre à jour leur statut Twitter, Facebook ou autres, mais ne vont guère plus loin.
  • Les « critiques » : il ne faut pas voir de genre péjoratif à ce terme. Il se rapprocherait plutôt d’un critique de cinéma par exemple. Ce type d’internaute va chercher à donner son avis sur les blogs, forums, sur les services/produits qu’il a consommé et va publier des articles sur des plateformes telles que Wikipédia.
  • Les « collecteurs » : ce type d’internaute va chercher à s’informer sur l’actualité et/ou les domaines qu’il l’intéresse par des systèmes de flux RSS18 entre autres.
  • Les « participants » : ces internautes maintiennent un profil actif et mis à jour régulièrement sur les plateformes de réseaux sociaux.
  • Les « spectateurs » : ne font que consommer du contenu déjà produit par d’autres internautes.
  • Les « inactifs »

Il peut donc être intéressant pour la marque de cibler un type d’internautes en fonction de ses besoins. Car plus l’information sera ciblée, plus elle aura d’impact.

Créer de la visibilité.

En communiquant sur le lancement d’un nouveau produit ou service, sur un événement, ou encore en faisant de la publicité ciblée. Il peut être intéressant par exemple pour l’entreprise de publier des photos de son dernier évènement. Cela aura pour but de montrer aux internautes, fans et futurs fans que la marque n’est pas simplement une identité numérique et cela est rassurant. On peut également rapprocher ce point du suivant.

Engager les internautes.

Les applications Facebook sont très puissantes pour inciter les fans à continuer l’engagement. Il existe un grand nombre de possibilités entre les loteries, les jeux, concours, les quiz éditoriaux, quiz photos et bien d’autres… Tous ces « activités » ont besoin d’être très enrichies graphiquement afin d’attirer les clients, et ont pour but de dynamiser l’image du groupe et de booster les ventes. Il est également possible de lancer des défis entre les internautes ; ils aiment généralement la compétition, cela poussera dans un premier temps un grand nombre de personnes à s’inscrire, et dans un deuxième à se surpasser. Les concours sont un bon moyen d’engager la communauté. Cependant, il est très difficile d’arriver à engager un nombre important d’internautes, car ceux-ci sont majoritairement consommateurs de contenus. Il faut donc leur proposer une récompense intéressante pour obtenir la participation des fans. PriceMinister par exemple, vient de lancer très récemment un jeu concours particulièrement original. Le chanteur Max Boublil doit trouver un cadeau « pourri » pour le mariage de son ex-femme. Il compte alors sur les fans pour qu’ils publient sur la page Facebook la photo ou la vidéo du cadeau le plus original. Celui qui aura reçu le plus de vote gagnera la somme de 1000 euros. En publiant ce jeu uniquement sur Facebook, l’entreprise récompense ses fans par cette possibilité de gagner une somme intéressante, qui plus est de manière ludique et amusante. De plus les conditions de participation aux différents jeux peuvent être simplement de devenir fan de la marque, ce qui est donc très simple et efficace pour les entreprises qui vont voir leur nombre de fans augmenter.

Fédérer une communauté.

Proposer et animer un espace d’échange et de partage d’informations va fidéliser les utilisateurs. La marque gagnera en popularité et les fans seront fiers d’appartenir à une « tribu ». C’est sans doute l’exercice le plus délicat dans une stratégie medias sociaux. Il ne faut pas publier uniquement des statuts. Il est important de varier en postant par exemple des photos, des vidéos, des musiques, des évènements… tout en continuant à demander aux abonnés ce qu’ils attendent de la marque et toujours interagir avec eux.

Récompenser les internautes.

C’est une étape afin de garantir l’implication de la communauté et de valoriser la contribution des membres, quelle qu’elle soit. Cela vaut pour tout type de cible mais c’est particulièrement nécessaire quand il s’agit d’un public jeune, en quête d’identité. Cette reconnaissance peut se manifester par un simple remerciement à la communauté ou aller beaucoup plus loin avec un système de récompense personnelle poussé. Quoi qu’il en soit, si un membre d’une communauté est actif, cette activité sera perdue si elle est perçue comme inutile.

Créer une boutique en ligne sur Facebook, le f-commerce.

Ce concept commence doucement à se développer, mais il va vite prendre une grande ampleur. Aujourd’hui, les paniers d’achats sont en moyenne 7 à 10% plus élevés sur Facebook et le nombre de transactions sur ce réseau augmente de 20% tous les mois. Pour aller plus loin, l’entreprise peut également trouver d’autres services additionnels sur sa boutique de f-commerce. Elle peut par exemple permettre à l’internaute de recharger une carte prépayée, ou encore permettre aux fans de recevoir une commission si l’article à été acheté grâce à lui… De plus, le développement d’une telle activité ne représente pas un investissement important par rapport à un site de e-commerce.

Exploiter les retours de Facebook :

Pour mesurer les objectifs de sa stratégie de communication, certains s’intéressent au nombre d’abonnés à la page (les fans). Spécialisé dans la gestion des médias sociaux, Vitrue estime le rendement d’une page Facebook à 3,60 dollars par abonné et par an. Outre l’aspect quelque peu déshumanisé de ce type de calcul, le rendement par le nombre de fans doit être relativisé, car il dépend beaucoup du nombre d’affichages par mise à jour de la page, un chiffre qui peut varier dans un rapport d’un à neuf. Il est plus intéressant de prendre en compte les interactions avec les abonnés, à savoir leur nombre, leur fréquence et leur qualité. Des mesures qui sont plus délicates à produire, mais plus proches de la réalité. Vitrue pour sa part propose gratuitement, un outil de mesure qui s’en rapproche, le « Social Page Evaluator », qui prend en compte non seulement le nombre d’abonnés mais aussi le nombre de mises à jour, d’interactions avec les utilisateurs… Il permet également de comparer une page Facebook à trois autres marques, ce qui est loin d’être négligeable si une entreprise veut se confronter et « voir ce qu’elle vaut » par rapport à ses concurrents. Et, en plus des données d’estimation, on trouve aussi une liste de recommandations afin d’accroître la valeur de la page. Bien sûr les données monétaires n’ont pas énormément d’intérêt pour les entreprises, mais elles peuvent en revanche leur permettre de se comparer à leurs compétiteurs et ainsi mettre en place de nouvelles stratégies pour être plus performante et compétitive, et ramener plus de fans.

B. Les choses à éviter :

Ne pas tomber dans la « sur-promotion ».

Comme l’indique Laurence P. Greenberg dans son article « the case for using social media » (2009), l’essence des réseaux sociaux est avant tout de créer des liens et de faire des connections. Un discours porté uniquement sur les ventes et sur la promotion de ses produits de manière mercantile a de grandes chances de faire fuir la communauté. Il ne s’agit pas de mettre uniquement en avant une offre ponctuelle ou bien encore de se focaliser sur le taux de transformation qu’engendrera ce type de communication avec sa communauté.

Ne pas quitter le train en marche :

Il est facile et simple de se lancer sur les réseaux sociaux, mais il faut perdurer. Les entreprises qui ne sont pas prêtes pour un travail sur le long terme sont susceptibles d’abandonner. C’est généralement assez mal vu. D’une part l’entreprise ne paraîtra pas très professionnelle, d’autre part, la communauté qui aura commencé à être créée va se sentir totalement délaissée. De nombreuses entreprises abandonnent leurs efforts sur les médias sociaux, juste avant que ces derniers ne produisent les résultats escomptés. Il faut prendre le temps d’attendre un retour sur les efforts fournis. Il s’agit du temps pour construire une base importante de fans sur Facebook, le temps aussi que les adeptes commencent à faire confiance à l’entreprise et à échanger avec elle sur sa page etc. Il faut donc prêt à donner plus qu’à recevoir et après quelques temps la balance finira par s’inverser.

Ne pas oublier de mettre à jour les informations de l’entreprise :

Cela peut paraitre évident, mais beaucoup de pages fan comportent des informations erronées (mail, téléphone, adresse…). Ce sont des détails, mais il faut vraiment faire attention à cela car sinon l’entreprise ne semble pas professionnelle et donc se décrédibilise.

Ne pas se contenter de copier ce que font les autres entreprises :

la plus grosse erreur est de ne pas innover, de rester dans la boîte, de faire ce que tout le monde fait. Les réseaux sociaux permettent une multitude d’options à exploiter et les entreprises, dans un marché fort compétitif et face à un consommateur bombardé de stimuli publicitaires, doivent surprendre le public et lancer des initiatives jamais vues auparavant. Certes, il peut être intéressant pour une entreprise de voir ce que font ses concurrents et de s’en inspirer, mais… pour faire les choses mieux et en plus grand.

III. FACEBOOK EST-IL UN BON OUTIL ?


A. Les avantages

  • Cible facile à toucher

Il s’agit d’une cible qui a choisit de s’inscrire et passer son temps sur Facebook. Elle est préposée à recevoir du contenu et des informations puisqu’elle en cherche. Elle est donc très réceptive aux messages qu’elle reçoit. Facebook dispose d’importantes communautés, puisqu’il en est une à lui tout seul. Plus il y a de monde, plus ils sont actifs, plus les messages passeront vite, et bien.

Selon une étude réalisée par Forester sur les 14-29 ans, la majorité préfèrerait aller surfer sur les réseaux sociaux s’ils avaient 15 minutes à tuer.

  • Créer un lien et le garder avec le public.

La facilité et l’instantanéité de Facebook permet de créer un lien direct avec les internautes. Qu’ils soient les consommateurs actuels ou potentiels, il est possible d’instaurer une véritable interactivité avec eux. Le fil d’actualité régulièrement mis à jours permet de créer ce lien, d’être à leur écoute et même d’engager une conversation facilement.

Publier des informations ou des contenus régulièrement permet de tenir ce lien de façon durable.  Ainsi le public se sent pris en compte, peut donner son avis et ses volontés en temps réel.

  • Créer du marketing viral ou dit « BUZZ ».

C’est la grande nouveauté de ces derniers temps sur Facebook : le marketing viral. De nombreuses marques en sont friandes et s’arrachent toute LA bonne idée qui créera le « Buzz ». Avec le phénomène de réseau d’amis et la facilité de retransmettre une information, si l’on dispose d’un concept original et efficace, cela permettra en effet d’augmenter fortement sa notoriété sans trop d’effort.

C’est un outil très intéressant notamment pour les lancements de produits, les offres promotionnelles.

  • Une présence à moindre coût

Facebook présente un avantage relativement important pour un annonceur : la présence sur sa plateforme est gratuite. Il est donc possible de lancer une campagne à une grande masse de personnes  sans faire trou dans le budget. Une utilisation très complète et diversifiée, qui peut, dans beaucoup de cas être plus intéressante qu’une campagne média.

  • L’indexation par Google

Google est le moteur de recherche de plus utilisé aujourd’hui sur internet avec plus de deux milliard de requêtes par jour. L’avantage de créer un profil ou une page Fan sur Facebook est que ces outils sont indexés par le moteur de recherche. En tapant un nom, le profil ou la page apparaîtront directement dans les propositions, ce qui permet d’augmenter considérablement sa visibilité sur la toile.

  • Facilité de veille

Tous les contenus étant relativement ouverts, il est très facile de surveiller la réputation et l’image de la marque sur Facebook véhiculée par les consommateurs grâce à leurs commentaires, leurs « likes », et de réagir rapidement en cas d’avis ou de rumeur négative. Facebook permet aussi aux marques d’effectuer une veille concurrentielle librement, aussi bien au niveau de l’avis des consommateurs que de leur stratégie sur le réseau.

B. Les limites

sources: allfacebook.com -> 7 biggest-fan-page-marketing-mistakes- par Brian Carter, expert en e-marketing spécialisé Facebook  -> http://briancarteryeah.com

 Facebook est un outil intéressant pour les entreprises sachant que … Seuls 15% des utilisateurs de Facebook ne sont fans d’aucune marque -> Ce qui est positif, c’est que ça marche! Mais Facebook dispose aussi de quelques limites:

 

  • Croire que le nombre de fan est le seul critère du succès d’une page :

Ce dernier est facilement manipulable à travers des jeux  concours, de l’achat d’espace par exemple. On aura beaucoup de fan mais ça ne voudra pas forcément dire qu’ils aiment réellement la page.
En revanche,  le taux d’engagement propose de savoir le pourcentage des fans qui interagissent avec la page (« like », commentaires). C’est une bonne manière de voir si les internautes s’étant abonnés à la page de l’entreprise sont réellement intéressés.

Calcul du taux d’engagement =   « Ceux qui en parlent » / « Ceux qui aiment » x 100

Il faut privilégier la qualité à la quantité –> il faut  mettre à jour sa page régulièrement

è  aujourd’hui des services comme Graph-O-Meter permettent facilement d’identifier les personnes les plus actives sur une page Fan , cela permet de faire ressortir le top 10, top 20 ou top 50  des Fans

  • Penser que les gens vont sur votre fan page

Les utilisateurs de Facebook passent bien plus de temps à lire le « fil d’actualité » qu’à revenir visiter les pages professionnelles

S’ils sont déjà allés sur une page fan, la plupart des utilisateurs n’y vont qu’une fois.

Il est donc important de publier régulièrement des contenus pour apparaître dans le fil d’actualité de vos fans. Ce ne sont pas eux qui iront chercher l’information chez vous, celle elle qui devez venir à eux.

 

  • Surestimer l’utilisation des applications

Image : exemple d’une demande d’autorisation d’une application dans Facebook listant tout ce à quoi elle demande accès sans que nous puissions moduler quoi que ce soit.

C’est comme une porte d’entrée qui permet de contrôler l’exposition et l’utilisation des données numériques produites par un service.

Le problème c’est que Les applications demandent souvent bien plus d’information qu’elles n’en ont besoin et l’utilisateur n’a rarement d’autre choix que d’approuver ; ou de ne pas utiliser l’application en question

Le fait d’utiliser des applications peut dans certains cas exprimer la modernité de l’entreprise mais dans la plus part des cas, les gens ne veulent pas partager leurs données Facebook avec l’application.

  • Etre trop centrée sur soi, ne relayer que son contenu, ne publier que pour sa cause.

Pour obtenir de l’intérêt, il faut stimuler le public, communiquer avec lui.

Web 2 .0 = interactivité.

Cela ne sert à rien de tout le temps publier, sans jamais lire ou prendre en compte les réponses, même négative des internautes. Surtout ne jamais effacer un commentaire : toujours réagir, le plus intelligemment possible.

L’idée est  de se rapprocher de ses fans pour gagner leur confiance, pas de les surcharger de messages publicitaires. Vous pouvez par exemple leur poser des questions, leur demander un avis, ou partager des informations utiles mais pas forcément en lien avec la marque.

Par exemple 20¨% de ventes contre 80% d’interactions, est un bon compromis.

è Placer le client au centre (La prise en compte des feedbacks du client) ce n’est pas l’utiliser pour valoriser la marque mais bien l’inverse : placer la marque comme facilitatrice dans la vie des clients…

 

  • Ne pas utiliser les Facebook ads pour faire croitre votre base de fans.

Le moyen le moins cher d’avoir des fans qualifiés pour votre page, ce sont les Facebook ads surtout pour les marques ou entreprises qui ne sont pas forcément très connues.

Plus ils sont ciblés plus ils peuvent produire un retour sur investissement.

On peut parler de marketing de niche : faire de la publicité et vendre des produits ou services spécifiques à un public spécifique.

Les Marques sur Facebook : Mauvaises gestion de la e-réputation

IV. Quelques exemples

A.Visibilité et bonne image: Oasis et Pepsi les modèles de l’intéractivité

Oasis représente l’une des marques qui disposent de la meilleure image sur Facebook :

Comment la marque alimente-t-elle sa présence sur Facebook ?

  • Elle a créée une page Fan crédible et convaincante avec une vrai ambiance et identité.
  • Elle actualise régulièrement ses statuts et actualités pour susciter l’intérêt.
  • Elle utilise tous les outils disponibles : application, vidéos, jeux, articles…
  • Elle crée des onglets personnels, informatifs, attractifs, humoristiques
  • Elle fait constamment le lien avec tous ses autres supports médias ce qui lui permet de bénéficier d’une bonne couverture médiatique.
  • Elle propose régulièrement des campagnes déclinables sur plusieurs mois
  • Elle mise énormément sur l’interactivité avec ses consommateurs :

> Un jeu pour créer la prochaine mascotte en forme de fruit

-> Un jeu pour que les consommateurs créer la prochaine publicité

 

Grâce à cette stratégie globale, Oasis récupère 200 000 fans en moins d’un mois.


PepsiCo,  avec la page Pepsi, lui, fait parti des marques ayant les plus de Fan sur sa « Fan page » : 6 899 235 !!

  • Elle a une Fan page attractive qui lui ressemble.
  • Elle met à jour de nombreux statuts et actualité afin de garder un contact avec ses suiveurs.
  • Elle s’associe avec des programmes à forte audience, toujours en restant dans son identité de marque : X Factor notamment aux Etats Unis
  • Elle propose de nombreux service à ses «likeurs » : des bons plans près de chez nous, trouver le Pepsi le plus proche…
  • Elle mise sur des actions à visée caritative
  • Elle fait régulièrement participer ses internautes :

-> Notamment il y a quelques années en demandant à ses internautes de proposer le design, le parfum, et même le plan de communication de la prochaine bouteille Pepsi. La page Fan a gagner un nombre considérable de Like et la bouteille s’est vendue à 11 Millions de caisses.

B. Surmonter une mauvaise E-reputation : l’affaire Nestlé

Printemps 2010 : GreenPeace attaque le groupe Nestlé pour son utilisation d’huile de palme issue de la destruction des forêts tropicales, lors de la fabrication des célèbres barres chocolatées Kit Kat. Une vidéo parodiant leur campagne  publicité TV « Have a break, have a Kit Kat » est postée sur Youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=VaJjPRwExO8

La destruction des forêts tropicales implique en parallèle le meurtre des animaux vivant à l’intérieur.

Greenpeace continue son accusation en détournant leur logo, et en laissant des messages très négatifs sur la page Facebook de la marque….

1ère réaction de la marque : suppression de la vidéo. En agissant ainsi, le groupe offre la meilleure des publicités à Greenpeace.

Face à ces accusations, Nestlé perd patience et répond de manière brutale à ses interlocuteurs. La réaction du Community Manager de Nestlé est pour le moins maladroite :

Renvoi des mécontents vers le site de Nestlé avant de répondre sur un ton de plus en plus sec et sarcastique. Il menace les internautes la suppression de leurs messages.

Puis, la marque se taira pendant plusieurs jours sur sa propre page Facebook, pour ensuite présenter ses excuses sur Facebook et Twitter aux internautes.

Cette affaire Nestlé reste encore aujourd’hui un exemple d’autoritarisme à ne pas suivre en matière de gestion d’image en ligne.

è Pour toute entreprise sujette à des scandales par exemple, la communication doit être pilotée et même sur Facebook.

Le tort de Nestlé est peut-être de ne pas avoir déporté ses conversations sur un lieu où elle peut les gérer dans une vraie démarche conversationnelle (ce que fait par exemple très bien SNCF avec debats.sncf.com page réservée aux débats, ou encore ce qu’a fait Quick après l’histoire de l’intoxication alimentaire de janvier dernier : mise en place de deux numéros de téléphone sur la page facebook L’un pour obtenir des informations générales consommateurs et l’autre spécifique au drame d’Avignon (numéro vert gratuit).

Une marque a le droit de modérer des contenus sur ses outils, dont sa Fan Page Facebook, si ces contenus ne sont pas dans la ligne conversationnelle de l’outil mais cela implique pour ne pas être taxé de censure d’être capable de répondre aux différents types de conversations (critiques, enthousiastes, …). Le résultat en a été que « jouer la transparence » comme on le préconise souvent, s’est retournée contre la marque.

Le community management, ce n’est pas appliquer des règles à la gestion de sa marque et des outils sur Internet mais plutôt instaurer pour une marque ses propres directives de community management qu’elle doit suivre.

La réflexion aujourd’hui qui peut échapper aux marques et agences, c’est que ce sont toujours les mêmes mots autour des « outils » qui reviennent quand on parle des médias sociaux ;

des outils de promotion et de communication

alors qu’ils devraient être considérés comme de vrais outils marketing dans une démarche Social CRM, c’est-à-dire de management de la relation client, et non comme façade générant un autocentrisme accru de la part de la marque.

CONCLUSION

A l’origine, simple plateforme pour données individuelles, Facebook est devenu un véritable outil marketing. Pouvant presque être considéré comme un « média » de masse, il est une source précieuse et gigantesque de données et d’informations personnelles pour les marques. En effet, il leur permet d’affiner méticuleusement leurs cibles afin d’être le plus efficace possible dans leur stratégie. Les marques ont à leur disposition de larges possibilités pour se promouvoir sur  ce réseaux : les profils, les pages fan, les applications… Autant d’outils qui permettent d’acquérir de la notoriété, de jouer sur son image, de recruter des clients et de les fidéliser sur le long terme.

Moins couteux qu’une campagne média, Facebook permet aussi d’associer plusieurs types de contenu afin de diversifier la publication des actualités et d’engendrer une forte intéractivité : vidéos, statuts, articles, messages privés…etc.  Friandes de BUZZ, ces dernières années, elles n’hésitent pas à lancer des campagnes originales, promotionnelles ou de lancement.

Son utilisation paraît facile mais malgré tout, Facebook peut aussi se retourner contre certaines marques ; détériorer leur notoriété, casser leur image ou perdre des abonnés. Il est nécessaire d’avoir une bonne connaissance de l’outil, de ses avantages mais aussi de ses limites, afin d’éviter le matraquage ; d’où la nécessité d’avoir recours aux « community managers ».

Alors que certains entrevoyaient la fin de Facebook, l’entrée dans l’année 2012 va marquer un nouveau tournant pour le réseau, avec le développement d’applications  particulièrement favorable au marketing dévoilée lors du salon Web2.0 Expo fin 2011 aux Etats Unis :

La voiture connectée automatiquement au réseau afin d’afficher sa position, son parcours et de recevoir des offres des magasins présents sur le trajet ; se faire conseiller par ses amis via une webcam dans les cabines d’essayage ou encore acheter le place de spectacle juste à côté de celle d’un de vos amis. Pour l’instant ces évolution sont encore au stade de test, il y en a une par contre qui a déjà fait son apparition sur certains profil : la « time-line ». Cette ligne chronologique accessible par tout le monde d’un simple clic,  retraçant la vie de l’individu depuis son inscription  créer la polémique chez certains utilisateurs ; mais certaines marques y voient là une innovation marketing : approcher chaque individus selon ses comportements sociologiques….Reste à savoir ce qu’elles vont encore inventer, à l’exemple de Nike Run : qui comptabilisera le nombre de kilomètre parcours durant une dernière course…